Actualités of Thursday, 20 April 2017

Source: cameroon-info.net

Crise anglophone: le modérateur de l’Eglise presbytérienne en Justice

Ce consortium a initié une autre action en justice, cette fois, contre le modérateur de l'eglise Ce consortium a initié une autre action en justice, cette fois, contre le modérateur de l'eglise

Le modérateur de la Presbyterian Church of Cameroon (PPC) a reçu une citation directe à comparaître devant un juge à Buea. La Nouvelle Expression (LNE) du 19 avril 2017 qui donne l’information, rapporte que ce dernier a été assigné en justice par le consortium des parents d’élèves des régions anglophones. Comme les trois évêques de la province épiscopale de Bamenda, ce dernier est accusé d’avoir favorisé l’école buissonnière depuis six mois.

« Depuis le début de la grève des enseignants de cette région (Bamenda ndlr), les établissements confessionnels n’ont plus jamais ouvert leurs portes, même pour prendre le pool des évènements, malgré les multiples appels à la reprise du gouvernement », souligne LNE.

A l’heure actuelle, difficile de savoir si ces actions vont prospérer. Notre confrère rappelle que « Cornelius Fontem Esua, évêque de Bamenda, Michaël Bibi évêque auxiliaire de Bamenda, Georges Nkuo, évêque de Kumbo, le père Michaël Kintang, principal du collège sacré cœur de Mankon par Bamenda, ont été attraits en justice et devront comparaître le 21 avril 2017 au Tribunal de première instance de Bamenda par le colonel Tamambang et le lieutenant-colonel Tarence Sama qui se présentent comme les représentants d’un consortium de parents d’élèves. Motif, ils les accusent d’avoir encaissé des frais de scolarité pour le compte de leurs enfants, sans pouvoir en contrepartie œuvrer à assurer les enseignements en conséquence pour l’année qui s’achève ».

La démarche divise cependant chez les parents d’élèves. Si certains se disent opposés, d’autres en revanche soutiennent à fond l’initiative. « Je suis aussi parent, et en aucun cas, nous n’avons pris une telle décision. Ça c’est de la manipulation de la part des autorités », lance Fongot Kinni. Un autre parent rétorque : « J’ai mes deux enfants à l’université catholique, j’ai déboursé plus de 4 millions FCFA pour la scolarité et vous croyez que je vais laisser cet argent dans l’eau, non », affirme-t-il.