Actualités of Thursday, 23 February 2017

Source: camer.be

Crise anglophone: les mensonges du CRTV ne passent plus

La Crtv semble avoir renoué avec ses habitudes qui lui avait valu la désaffection des camerounais La Crtv semble avoir renoué avec ses habitudes qui lui avait valu la désaffection des camerounais

Contrairement aux apparences, on assiste à un raidissement des positions extrémistes anglophones. L’année académique est perdue pour les élèves des lycées et pour les universités. Le Barreau est quant à lui renfermé dans la dissidence avec pas moins de quatre corporations dissidentes. Paul Biya, le Président camerounais apparu dans son plus beau jour lors de la réception offerte aux victorieux Lions Indomptables, a épuisé les mots de la cohésion et de l’unité qui gagnent. Pour lui, la victoire n’est pas à attribuer au seul Moukandjo, ni même au seul Christian Bassogog ni au seul Fabrice Ondoua, respectivement meilleur gardien et meilleur joueur de tout le tournoi, c’est tout simplement la victoire des Camerounais qui se sont serrés les coudes face à l’adversité, face à des équipes redoutables. Une manière comme une autre d’en appeler à un esprit de cohésion agissante de tous les Camerounais en toutes circonstances.


Malheureusement, ce discours ne passera pas. Dans leur fort intérieur, il en est des Camerounais qui maudissent secrètement la victoire du Cameroun à la Can gabonaise. Au premier chef, tous les anciens titulaires de l’équipe nationale qui ont décliné les invitations du sélectionneur. Il y en a qui se mordront les doigts pour avoir raté une telle occasion et qui se réveilleront honteux de ne pas être aussi indispensables qu’ils l’ont pensé.


Et maintenant les mensonges en direct de la CRTV !



Les discours ampoulés de la CRTV Radio et Télé n’y feront rien. Invité lui aussi à partager la joie des Lions au Palais de l’Unité, le Chairman, patron à vie du SDF, est resté droit dans ses bottes : « Paul Biya must step in a say something ». En un mot comme en dix, tant que le Président Biya ne dit rien, la situation restera bloquée. Il semble avoir raison. La Crtv semble avoir renoué avec un ordre du discours qui lui avait valu la désaffection de tous les publics camerounais. And Now, Lies from. CRTV. Le journaliste, un écorché vif bien connu et dont ce tempérament lui vaudra le limogeage de la CRTV. C’était dans les années 90, la CRTV a recommencé avec ses odieux mensonges avec le problème anglophone en 2017.


Depuis le début d’année, en janvier précisément, les journalistes de la CRTV ont joué à mentir effrontément. Ils annoncent tous les soirs que le mot d’ordre de grève des syndicats anglophones a été levé et que les classes allaient reprendre. Il ne se passe rien, les mots d’ordre d’école morte et de Barreau mort reprennent leur droit. Au final, rendu à mi-février, la scolarité des enfants dans les Régions du Sud- Ouest et du Nord-Ouest est quasiment compromise. Elle est tellement compromise que des parents d’enfants scolarisés dans ces régions ont décidé d’inscrire leurs enfants dans des écoles en zones francophones, à Douala ou à Youndé.


Redoutant plus que tout l’ultimatum des gouverneurs qui menacent de passer en voie de sanction contre des enseignants, on soupçonne qu’on assiste à des grèves perlées. Ce sont les mêmes qui répercutent aux élèves de ne pas venir, alors qu’ils font semblant d’être à leur poste de travail où ils ne dispensent aucun cours. On en est donc à jouer au plus malin. Avec l’avenir des enfants de la République. A la veille de la fête internationale de la Jeunesse, les activistes anglophones sont passés à des raidissements. Les plus teigneux menacent, pas moins, d’en appeler à la sécession ouverte avec tous les enfants. Des calicots sont déjà en circulation, les appels à des villes mortes ont repris de plus belle. A la fin, alors que personne ne s’attarde sur le sort des enfants, les activistes parlent tous d’un retour au fédéralisme. Plus sérieusement encore, les plus extrémistes exigent le retour chez eux des enseignants et avocats francophones.


Pire encore, ils exigent que ses entreprises comme la SONARA, la première société du Cameroun, paye désormais ses impôts et autres taxes dans le Sud-Ouest. Le Cameroun file donc un mauvais coton et a déjà le plus mal à ses fondements de pays de la paix dont il s’est toujours vanté d’être.