La situation des élèves au Cameroun du fait de la crise anglophone qui intensifie les violences faites aux élèves, devient très inquiétante. Les élèves sont constamment agressés à l’arme blanche et parfois même pistolet à la main.

Les violences au Cameroun contre les élèves du fait de la crise anglophone qui prend des proportions déconcertantes, s’intensifient de jour en jour. Il ne se passe de jour en ce moment au Cameroun, sans qu’un élève ne soit agressé à l’arme blanche ou au pistolet.

Les cas des élèves Thérèse Mbakop (19 ans, en classe de 2 nde), de Angere Chantal Chatelle (en Tle, au Bilingual High school de Bamenda) et de bien d’autres, révoltent en ce moment les familles et les Camerounais dans leur ensemble, quand ils ressassent l’horreur dont ont été victimes ces jeunes filles.

L’une est tombée du 2è étage de son établissement situé à Limbé, pour échapper à ses agresseurs qui brandissaient des machettes et des gourdins; l’autre, candidate au Baccalauréat, a eu les cuisses, le bras droit et le dos tailladés à la machette.

Les manifestants et auteurs de cette barbarie maintiennent la menace selon laquelle, il ne saurait avoir de cours au Cameroun ni d’examens à grand tirage tant que le régime Paul Biya ne cédera pas au fédéralisme voulu par la partie anglophone du Cameroun.

Le Nord-Est, le Nord-Ouest et le Sud-Ouest du Cameroun sont à l’heure actuelle très agités par ces violences contre les élèves. Le but de tout ceci étant d’obtenir un boycott de l’année scolaire, et donc une année blanche pour faire fléchir le Gouvernement Biya.

La Commission nationale des droits de l’homme et des libertés (Cndhl), condamne ces agissements d’un autre âge et invite le Gouvernement du Cameroun à trouver les voies et moyens pacifiques pour ramener la paix au Cameroun.