Le porte-parole du gouvernement camerounais, le ministre Issa Tchiroma Bakary a condamné en termes très forts les actes de vandalisme perpétrés par les Camerounais dans la diaspora dans certaines des ambassades du Cameroun à l'étranger récemment.
Le ministre Tchiroma a déclaré que des enquêtes ont été ouvertes pour établir toutes la lumière sur cette affaire et détecter les responsables.
Il a déclaré que les informations et les vidéos sur les incidents circulaient sur les réseaux sociaux et certains organes des médias.

Selon le ministre, ces actes ont été signalés lorsque des délégations du Cameroun avec à sa tpete Laurent Esso ont été expédiées à l'étranger alors qu’ils étaient là pour expliquer aux compatriotes de la diaspora la situation dans les régions du Sud-Ouest et du Nord-Ouest parlant anglais du Cameroun.

Les échanges avec les communautés camerounaises ont été couronnés de succès dans certains cas alors que de graves incidents de vandalisme ont été signalés dans d'autres pays. Dans ces pays, le drapeau national a été profané, les réunions ont été interrompues, la violence et les agressions ont été signalées.
"Les actes ont été commis par des militants sécessionnistes qui militent pour la division du Cameroun. Certains sont même allés jusqu'à hisser dans une mission diplomatique du Cameroun le drapeau du pays imaginaire qu'ils veulent créer, » A déclaré le ministre.
Le ministre a déclaré en proférant le drapeau, les activités tempérées avec l'un des emblèmes fondamentaux du pays, car elle représente l'identité, la souveraineté et l'autorité de la Nation.

Issa Tchiroma Bakary condamne la profanation du drapeau du Cameroun. Un symbole toujours traité avec respect et admiration, son hissage et son abaissement toujours une héraldique en raison de la solennité qui lui est attachée.

Issa Tchiroma Bakary a condamné avec une énergie extrême ces actes répréhensibles et a réitéré la volonté du Cameroun de rester un et indivisible.

«Le Cameroun est la volonté du peuple et c'est aussi la volonté des Nations Unies. Les frontières actuelles du Cameroun sont connues et déposées aux Nations Unies et tous les pays membres de cette institution ont l'obligation et la mission de respecter la configuration du Cameroun telle qu'elle est validée ». Le ministre a ajouté qu'il n'y a pas de pays dans le monde, membre des Nations Unies, qui pourrait déroger au principe sacro-sainté qui a été validé par cette institution internationale.

Le Cameroun est signataire de la Charte des Nations Unies et de toutes les conventions et chartes de protection des droits de l'homme. La seule chose que n'importe quel pays peut demander au Cameroun est le respect des droits de l'homme.
Issa Tchiroma a déclaré que les pères fondateurs de notre pays ont payé le prix de la liberté des camerounais de leur sang, de leurs souffrances, de leur vie. C'est donc une responsabilité individuelle et collective d'honorer la mémoire de ceux qui sont partis et de transmettre ce patrimoine.
Il a déclaré que tous les Camerounais, Chrétiens, Musulmans et Animistes, anglais ou français, du Nord au Sud, de l'Est à l'Ouest sont déterminés à se battre jusqu'à la dernière goutte de leur sang pour maintenir la nation unie, forte et prospère.