Selon Radio Balafon émettant depuis Douala, c’est la 8e école incendiée en moins de deux semaines dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest Cameroun. Les auteurs de cet incendie perpétré à Mutenguene sont encore non identifiés. Ces derniers choisissent de s’attaquer aux écoles et autres édifices publics.
Ces actes répétés d’incendie des écoles jettent un doute sur la reprise effective des cours dans ces deux régions, 17 jours avant la rentrée 2017. En plus certains riverains accusent les forces de maintien de l’ordre de n’engager aucune stratégie pour mettre hors d’État de nuire ces «ministres du feu».
En février dernier, la ville située dans le département du Fako, au carrefour des routes de Buéa, Limbé et Tiko, avait déjà été le théâtre de la colère des dissidents de la crise anglophones. En effet, des assaillants ont attaqué un commissariat de police, avant d’être repoussés par les forces de renfort venues d’ailleurs.
Avant de prendre d’assaut le commissariat, ils sont allés vandaliser le lycée bilingue de la ville. En plus d’importants dégâts matériels, le bilan de cette opération faisait état d’un mort.
Mutengene est présentée comme la deuxième localité la plus frondeuse de la région du Sud-Oest, après Kumba. Mais, Mutengene doit beaucoup plus sa réputation au Centre national d’instruction et d’application de la police.