Actualités of Wednesday, 30 November 2022

Source: www.camerounweb.com

Crise anglophone : voici l'identité des 3 terroristes arrêtés aux Etats Unis

Ils sont tous citoyens americains Ils sont tous citoyens americains


• Les accusés ont fait leur premieère comparution

• Il s'agit de Chi, Chenyi et Langmi

• Ils sont tous citoyens americains



Nous l’annoncions ce mardi. Trois américains d’origine camerounaise ont été arrêtés aux Etats Unis au cours de ce mois de novembre. Accusés de financer le terrorisme dans le NOSO, ils ont fait leur première comparution devant le tribunal dans le cadre d'un acte d'accusation.

Il s’agit notamment de Claude N. Chi, âgé de 40 ans et vivant au Lee's Summit, Missouri ; de Francis Chenyi, 49 ans, résident du St. Paul, Minnesota et Lah Nestor Langmi, 46 ans, qui vit à Buffalo, New York. Ils sont accusés de fournir un soutien matériel ou des ressources à un complot visant à kidnapper des personnes et à utiliser des armes de destruction massive dans un pays étranger, notamment le Cameroun.

L'acte d'accusation fédéral allègue que Chi, Chenyi et Langmi ont soutenu et collecté des fonds pour les combattants séparatistes au Cameroun depuis le 1er janvier 2018.

Chi, Chenyi et Langmi auraient sollicité et collecté des fonds pour l'achat d'équipements, de fournitures, d'armes et de matériaux explosifs à utiliser dans des attaques contre les personnels Civils, les forces de sécurité et les biens du gouvernement camerounais, ainsi que d'autres civils soupçonnés d'aider le gouvernement. Ces fonds ont été collectés via des applications de chat en ligne et des plateformes de paiement auprès de particuliers situés aux États-Unis et à l'étranger. Les fonds ont ensuite été transférés de divers comptes financiers et de cryptomonnaie contrôlés par les accusés via des intermédiaires aux combattants séparatistes pour soutenir les attaques au Cameroun.

S'ils sont reconnus coupables, les accusés encourent une peine légale maximale pouvant aller jusqu'à 15 ans de prison pour les charges de soutien matériel, jusqu'à trois ans de prison pour avoir reçu de l'argent d'une accusation de demande de rançon et jusqu'à 20 ans de prison pour le complot de blanchiment d'argent.