Bamenda, Buea et d’autres localités du Sud-Ouest et Nord-Ouest, les deux régions Anglophones du Cameroun, vont connaitre ce mardi 17 janvier 2017, une nouvelle journée de villes mortes.
C’est la conséquence un peu lointaine du mot d’ordre de grève lancé depuis trois mois par des enseignants et avocats anglophones pour exiger, entre autres, l’amélioration de leurs conditions de travail. En réaction, le gouvernement avait créé, pour ce qui est des revendications des enseignants anglophones, un Comité interministériel ad hoc chargé d’examiner et proposer des solutions aux problèmes relevés. Ce comité, présidé par le Professeur Ghogomu Paul Mingo, a tenu à Bamenda deux réunions avec les représentants des enseignants grévistes. La dernière a eu lieu les jeudi 12 et vendredi 13 janvier derniers.
A chaque fois, le Comité a échoué dans sa tentative d’amener les syndicalistes à lever leur mot d’ordre de grève. Dans le communiqué ci-dessous, rendu public hier lundi 16 janvier 2017, le Professeur Ghogomu Paul Mingo, annonce la fin sa mission et prend à témoin l’opinion nationale et internationale sur l’attitude de « ceux qui prennent en otage les élèves et les étudiants, pour des objectifs politiques, nonobstant le droit à l’éducation qui est une importante prescription de notre constitution »
Copie du Communiqué signe lundi 16 Janvier 2017 par Paul Mingo Ghogomu: