Actualités of Saturday, 30 September 2017

Source: koaci.com

Crise anglophones: des assassinats ciblés seraient en préparation

Les séparatistes de l'Ambazonie s'apprêteraient à proclamer leur indépendance Les séparatistes de l'Ambazonie s'apprêteraient à proclamer leur indépendance

Alors que les sécessionnistes du Southern Cameroon National Council (Scnc), sont déterminés à proclamer l’indépendance des régions du Nord-ouest et du Sud-ouest, le 1er octobre prochain,- date anniversaire de la réunification du Cameroun-, Yaoundé reste ferme.

Les autorités camerounaises qui font savoir que le mouvement sécessionniste s’est donné pour mission, d’instaurer un climat de rébellion contre les institutions, de fomenter des troubles sociaux, de commettre des assassinats ciblés, de perpétrer des attentats contre les forces de maintien de l’ordre et de créer des situations de provocation débouchant sur la répression, ont renforcé la présence militaire dans les deux régions anglophones du pays.
Un peu plus de 1000 soldats ont été déployés dans les deux régions. D’après Issa Tchiroma Bakary, le ministre de la Communication, ont pour instructions, de ne pas faire usage de leurs armes.

Pourtant, les douaniers ont reçu l’ordre d’utiliser leurs armes à feu en « cas de nécessité ».

Sur le terrain, l’on enregistre de nombreux départs des populations des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, où le couvre-feu a été instauré. Ces populations, fuient vers d’autres régions plus calmes du pays.
Les partis politiques, condamnent unanimement la tentative de sécession du pays et les scènes de violences, qui ont émaillé les dernières manifestations à Bamenda et Buea.

Le gouvernement, qui indique que ces manifestations, étaient commandées via les réseaux sociaux, par des sécessionnistes, tapis à l’étranger, a promis de ne pas couper internet.

Le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), -le parti au pouvoir- organise ce weekend, à travers le pays, des « marches pacifiques de soutien aux institutions ».

Jeudi, Antonio Guterres, qui s’est dit « préoccupé » par la situation au Cameroun, avait appelé au dialogue « inclusif ». Le secrétaire général de l’Onu, avait également reconnu les efforts du gouvernement dans le cadre de la crise anglophone.

Notons que tout ceci se déroule au moment où le président Paul Biya, qui a assisté à la 72e assemblée général de l’Onu, est encore hors du Cameroun.