C'est vrai que ces deux derniers jours, les problème de manque de carburant dans les stations services ont trouvé des solutions. Mais une nouvelle crise plus grave se profile à l'horizon.

Dans quelques semaines, les Camerounais risquent de ne plus avoir encore accès aux produits pétroliers à la pompe. Les arguties du gouvernement qui expliquait les pénuries par des retards dues aux mauvaises conditions météorologiques qui ont impacté le transport maritime du carburant son faux.

Le vrai problème est que l'Etat ayant les caisses vides, n'a pas pu payer les nombreuses dettes des commandes de carburants (qu'il revend aux stations services) qu'il doit aux marketeurs (sociétés de vente en gros de carburant à échelle internationale).

D'après les informations reçues par CamerounWeb, les marketeurs et leurs banques réclament une somme d'à peu près 400 milliards, avant de livrer le carburant. Ces derniers, après des négociations, ont choisi maintenant de ne plus livrer le carburant à crédit. Ils veulent d'abord être payés avant de livrer. Les 400 milliards doivent également être payés.

Or, les caisses de l'Etat camerounais sont actuellement vides. Voyant le danger venir, le gouvernement a décidé de libéraliser le secteur de la commande de carburant. En d'autres termes, les distributeurs nationaux commanderont eux-mêmes directement chez les marketeurs.