Avec l'invite du fond monétaire International ( FMI) demandant au Cameroun une amélioration du climat des affaires, il est clair qu'on y voit une fois de plus l'échec du gouvernement dans l'amélioration des politiques publiques pour donner une place de choix aux acteurs du secteur privé.
Le régulateur est une fois de plus monté au créneau. En effet, plus que la question liée à la récession, le FMI constate avec stupéfaction que le pays de Paul Biya pêche par son manque d'intérêt aux acteurs du secteur privé et par ricochet du climat des affaires. Par ailleurs, l'équipe du régulateur financier mondial qui s'est séjourné au Cameroun du 15 au 29 juin dernier demande clairement au gouvernement d'apporter une aide significative aux secteur privé qui, pourtant est le clé de voûte de l'économie camerounaise qui travers malheureusement depuis peu un moment extrêmement tendu. Au demeurant, nul n'est censé ignorer que ce volet, apporteuse de devises au Cameroun a une représentativité insignifiante dans la prise de décision au sommet de l'État. On en veut pour preuve les différentes recommandations faites par le principal syndicat qui les réunit le Cicam( groupement interpatronal du Cameroun) qui n'a de cesse de marteler que des choses doivent être revues pour que l'économie du pays puisse prendre son envol. Cependant, comme des sourds voire des incompétents notoires, le gouvernement reste muet et ne semble pas écouter. On en veut donc aussi pour preuve la non implication des entreprises du terroir dans certains projets dits " structurants", le coût exorbitant de la douane qui ne donne pas la possibilité à ces derniers de trouver leur compte. Ces griefs démontrent donc si il fallait encore le souligner des grosses failles du régime en place à trouver des solutions aux préoccupations de ce maillon important de l'économie au Cameroun. L'heure est donc grave. Il est temps de voir les choses d'une autre manière et que les tenants du pouvoir puisse mettre un terme à l'inertie gouvernementale.