La visite du président français Emmanuel Macron avait levé un voile sur les crises au sein de l'opposition. Des opposants étaient obligés de rencontrer des députés français au lieu du président Emmanuel Macron.
Parlant des crises, le MRC essuie des crises internes depuis quelques mois déjà. Les plus connues sont entre autres, la candidature de Michelle Ndoki, le scandale portant sur un éventuel Homosexualité de Maurice Kamto, les mouvements dissidents du parti à l'ouest, l'expulsion de Nguepi, etc...
Si le MRC sort toujours la tête haute de ces crises, le SDF peine à faire pareil. En effet, une guerre intestine gangrène le parti du gérontocrate John Fru Ndi depuis quelques temps. La succession du Chairman fait grincer des dents.
Le Chairman est toujours là mais cela n'empêche pas les guerres internes pour sa succession de diviser le parti. D'un côté, il y a le protégé du Chairman Joshua Nambangi Osih, et de l'autre le député Jean-Michel Nintcheu.
En l’état actuel des choses, tout semble indiquer que la préférence de John Fru Ndi est Joshua Nambangi Osih, au détriment de Jean-Michel Nintcheu. Une chose est sûre, ça va se jouer entre les deux (02) hommes.
Ce matin, un nouveau scandale fait trembler le parti. En effet, d'après le lanceur d'alerte Boris Bertolt, les 2/3 du budget du parti vont directement au Chairman. Soit environ 200 millions FCFA.
« Les militants découvrent que des six rubriques de dépenses, John Fru Ndi s'est octroyé à lui seul quatre rubriques. Il s’agit:
1) Contribution achat véhicule Chairman: 16 millions 500 000 Fcfa.
2) Assistance pour besoin basique Chairman ( sans toute autre précision): 70 millions Fcfa.
3) Entretien adduction d'eau chez le Chairman à Bamenda : 1 million 500 000 Fcfa.
4) Contribution pour voyage du Chairman : 3 millions 600 000 Fcfa.
Selon des cadres du parti ceci est valable au sénat comme à l'assemblée nationale. Ainsi que dans le financement publics des partis politiques et des campagnes où le Chairman s'octroie plus des 2/3 des ressources. Conséquences : Le SDF n'a pas de siège en son nom, des loyers impayés, pas de traçabilité financière » indique le journaliste.
A quand la sérénité au sein du parti ? Le wait and see s'impose.