Le sous-préfet de Douala 1er, Jean-Marc Ekoa Mbarga, va recevoir les différentes parties du conflit le 01er juin prochain.
Le 01er juin, Jean-Marc Ekoa Mbarga, le sous-préfet de Douala 1er, aura du grain à moudre. En effet, il est censé ramener les protagonistes de la crise qui secoue l’Eglise évangélique du Cameroun en ce moment à de meilleurs sentiments. Jean-Marc Ekoa Mbarga avait tenté une médiation dimanche dernier, alors que des tensions avaient été signalées à la paroisse du Centenaire à Akwa, dans la ville de Douala.
Selon le quotidien Le Jour, dimanche, des fidèles acquis à la cause de Richard Priso Moungolè ont débarqué au temple. Ils ont empêché le déroulement du culte de 11h, une perturbation ayant entraîné des échauffourées entre les partisans des différentes factions en conflit. Il a fallu que Jean-Marc Ekoa Mbarga s’en mêle pour calmer des tensions, déjà exprimées le jeudi 25 mai.
Ce jour-là, les chrétiens célébraient l’Ascension, une fête qui commémore la montée de Jésus au ciel. Alors qu’un culte était programmé à la paroisse de Bonabéri, des fidèles ont refusé d’y assister. La raison? Le célébrant du jour, le pasteur Samuel Mboma, est acquis à la cause de Samuel Hendje Toya, le nouveau président de la communauté évangélique du Cameroun, dont l’élection est contestée par Richard Priso Moungolè. Zacheus Bakoma Elango, le sous-préfet de Douala IVème a dû intervenir pour calmer la situation, aidé en cela par les forces de maintien de l’ordre.
Ces déchirements surviennent alors qu’une procédure judiciaire est en cours. Richard Priso Moungolè et quelques autres pasteurs ont esté en justice pour obtenir, entre autres, l’annulation du procès verbal du synode du 22 avril tenu à Ngaoundéré et à l’issue duquel, Samuel Hendje Toya à été porté à la tête de l’Eglise évangélique du Cameroun.
La deuxième audience de cette affaire, programmée le vendredi 26 mai a été renvoyée au 05 juin.