Le Cameroun traverse une crise inédite avec le décès de quatre ministres en deux ans sans que leurs postes ne soient pourvus, mettant à l'épreuve la gouvernance du Président Paul Biya. Adoum Gargoum, Alim Hayatou, Clémentine Ananga Messina et Gabriel Dodo Ndoke ont tous disparu entre 2021 et 2023, mais aucun remplacement n'a eu lieu à ce jour, laissant des ministères orphelins.
Cette série noire soulève des interrogations sur la gestion du pays et sur l'absence d'initiative de Paul Biya. Le silence prolongé du président et son immobilisme suscitent des inquiétudes quant à sa capacité à diriger efficacement le Cameroun.
La population s'interroge sur cette inertie présidentielle, remettant en cause le contrôle de Biya sur les affaires du pays. Cette situation paralysante impacte la machine gouvernementale, créant une image de pilotage automatique sans leadership réel.
Il devient impératif pour Paul Biya de réagir rapidement, de nommer de nouveaux ministres et de rassurer la population quant à sa capacité à gouverner. Cette crise ministérielle met en lumière les faiblesses d'un système politique peu adaptable et soulève la question cruciale de la succession présidentielle et de l'avenir du Cameroun. L'urgence d'un sursaut national est soulignée pour restaurer la stabilité et la confiance dans le leadership du pays.