Dans un entretien accordé à la chaine de télévision Canal 2 International, Paul Atanga Nji, le ministre de l’Administration territoriale a menacé de jeter l’opposant Maurice Kamto en prison.
Au Cameroun, les autorités gouvernementales menacent de mettre l’opposant Maurice Kamto en prison. Pour s’être autoproclamé vainqueur après la présidentielle du dimanche 7 octobre 2018, le gouvernement met en garde l’opposant camerounais. « S’il fallait régler le problème de Maurice Kamto, c’est le sous-préfet de son arrondissement qui va d’abord gérer sa situation » ,a menacé Paul Atanga Nji, ministre de l’Administration territoriale sur Canal 2 International.
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Selon le ministre, si le but de l’opposant était d’impressionner le gouvernement, il n’y est pas arrivé. « Il est en train de mener une activité dangereuse. Et il faut qu’il sache qu’à chaque fois que quelqu’un a tenté de se mettre en marge de la loi, il devient marginale et il vivra son sort tristement dans un coin isolé » a-t-il prévenu selon le site Actucameroun. Selon le ministre Paul Atanga Nji, non seulement Maurice Kamto fait dans la provocation, mais aussi ses propos violent les textes du pays. « Il faut respecter les lois de la République. Il prétend qu’il défendra cette prétendue victoire par tous les moyens. Il n’aura même pas les moyens d’aller jusqu’au bout, parce que nous ne lui donnerons même pas les moyens de commencer » a-t-il déclaré.
Quelques jours après l’élection présidentielle au Cameroun, l’opposant Maurice Kamto s’est autoproclamé Président élu. Dans sa déclaration, il a demandé au Chef de l’Etat camerounais, Paul Biya d’accepter sa défaite et l’a invité à préparer la passation des charges dans de bonnes conditions. Dans cette déclaration qui est passée en boucle sur la chaîne de télévision Vox Africa, l’opposant a déclaré qu’il userait de tous les moyens pour faire accepter sa « victoire ». Jusqu’ici, les institutions en charge de l’organisation des élections n’ont pas encore donné des résultats, ne serait-ce que provisoires.
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