Actualités of Monday, 15 May 2023

Source: www.camerounweb.com

Culte de personnalité : Samuel Eto’o déplumé, Ernest Obama humilié

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Un journaliste camerounais travaillant pour Cfoot a analysé la première journée des playoffs de l'Elite One. Il a salué l'organisation de la Fédération camerounaise de football, qui a réussi à mobiliser plus de 27 000 personnes pour assister aux matchs, grâce à la popularité des équipes qualifiées. Il a également souligné la qualité des matchs, notamment grâce au style de jeu chatoyant proposé par l'équipe de Bamboutos.

Cependant, le journaliste a relevé quelques points négatifs, tels que la régie du stade qui diffusait des ralentis pendant le match sur les écrans géants, et la musique à la gloire du président de la fédération pendant les pauses et avant les matchs. Il a estimé que cela transformait le stade en boîte de nuit et que cela n'était pas nécessaire. Il a appelé la société de télécommunications MTN à recadrer son DJ du stade.

En fin de compte, le journaliste a conclu que l'organisation des playoffs était globalement bien maîtrisée, montrant une réelle volonté de la part de la Fédération camerounaise de football de bien faire les choses, malgré les erreurs commises pendant la saison régulière.



« La fédération a véritablement eu envie de bien faire les choses hier, certainement pour corriger la mauvaise note d’une saison régulière où on a quand-même vu des choses qui ont fait une très mauvaise publicité à notre football. Je ne reviendrai pas sur la qualité du spectacle sur la pelouse, car il est clair que le Coach Arroga, à travers le jeu chatoyant proposé par Bamboutos, a démontré qu’on peut aussi « faire du Guardiola » au Cameroun. C’était des matchs d’un très bon niveau, on ne regrette pas d’avoir passé 5 heures hier à Bepanda… Pour ce qui est de l’organisation, le pari de la mobilisation a été gagné par la Fecafoot, bien aidée par la popularité des équipes qualifiées pour ces Playoffs. On n’a certes pas battu les records d’affluence des années de gloire, mais voir plus de 27 mille personnes à Bepanda alors que ce n’était pas un match des Lions indomptables, c’est quand-même quelque chose de très fort. La sécurité aussi était au rendez-vous, et j’ai envie de tirer un coup de chapeau au Gouverneur de la région du Littoral qui a pris toutes les dispositions pour cela avec les FMO. En revanche j’ai été très embêté par la régie du stade, qui m’a semblé ignorer qu’on ne diffuse pas les ralentis sur les écrans géants du stade pendant le match. C’est une faute grave en matière de production du spectacle de football », a déclaré Alain Denis Ikoul



« J’ai aussi été très gêné de suivre beaucoup de musiques à la gloire du président de la fédération pendant la pause et avant les matchs. C’est vrai que ça m’a rappelé ses “années de farroteur”, mais je n’ai pas aimé. Même au Santiago Bernabeu qui est une enceinte privée, on ne chante pas autant pour Florentino Perez. En plus SEF n’a même pas besoin de tout ça. On l’aime tous, mais transformer le stade en boîte de nuit où on lui fait des atalakou à me pose un sérieux problème. Il y a trop de musiques au Cameroun pour nous servir ça, et ce n’est pas la première fois […]. MTN doit vite recadrer son DJ du stade, car il est en roue libre … On pourrait relever une ou deux autres choses qui n’ont pas bien fonctionné, mais c’est une organisation globalement mieux maîtrisée, et je pense que la FECAFOOT s’améliore de jour en jour dans l’organisation de ses événements. Voir tout un Ernest Obama au four et au moulin, transpirant sous ce violent soleil un dimanche montre quand-même qu’il y a une réelle volonté de bien faire les choses dans ces playoffs de l’Elite One, surtout lorsqu’on se souvient que la saison régulière a été émaillée de beaucoup d’incorrections », a-t-il ajouté