Actualités of Thursday, 13 April 2023

Source: www.camerounweb.com

Curieux rebondissement dans l'affaire des six personnes tuées à Nanga Eboko

Crime à Nanga Eboko Crime à Nanga Eboko

C’est un crime qui fait beaucoup parler depuis quelques jours. Le carnage à Nanga Eboko est effroyable. L’acteur de la Société civile des réconciliateurs Me Christian Bomo Ntimbane n’en disconvient pas. L’avocat au barreau de Paris a publié une série de messages à cet effet.

D’abord, Me Christian Bomo Ntimbane écrit que « l'assassinat de six (06) membres d'une famille à Nanga Eboko épouse les contours d'un crime rituel. Le prélèvement des parties intimes d'une des victimes et leur dépôt sur son corps participe d'une ritualisation. C'est un professionnel des crimes rituels qui a opéré. Les enquêtes doivent maintenant déterminer les commanditaires et autres bénéficiaires de cette ritualisation ».

L’homme du droit Me Christian Bomo Ntimbane a ensuite demandé au ministre de la Communication René Emmanuel Sadi de faire quelque chose : « Monsieur René Emmanuel Sadi, porte-parole du gouvernement, nous attendons toujours la déclaration du gouvernement sur l'assassinat de six (06) membres d'une famille à Nanga Eboko dont la majorité sont des enfants.

Un tel crime qui choque à un niveau élevé l'opinion publique nécessite une communication gouvernementale. L'État étant le garant de la sécurité des personnes. Les Camerounais veulent savoir ce qui s'est passé à Nanga Eboko.

Pourquoi une maman, ses trois (03) enfants et ses nièces ont été exécutés à Nanga Eboko ? Qui a posé cet acte ? Quel est l'état d'avancement des enquêtes ? Ne nous faites pas croire, par ce curieux silence des autorités, que le gouvernement a un intérêt inavoué à laisser cette affaire s'enfoncer dans l'oubli. Et dans ce cas pourquoi le gouvernement le ferait ? ».

Pour finir, Me Christian Bomo Ntimbane trouve que l’allure que prennent les choses est étrange : « Curieux revirement dans l'assassinat de six (06) jeunes personnes à Nanga Eboko. Le suspect de l'assassinat crapuleux d'une jeune dame, trois (03) enfants et de ses deux (02) nièces s'est suicidé dans sa cellule à Yaoundé.

En fait, si nous comprenons bien, l'enquête est finie quoi. Trop facile. Je maintiens que le modus operandi de ce crime tel que décrit dans les réseaux sociaux, est celui d'un crime rituel. Il n'y a rien qui caractérise un crime passionnel dans cette histoire. Cette affaire d'une gravité extrême ne saurait passer dans l'oubli. Que le gouvernement s'explique ».

La balle est dans le camp du ministre René Emmanuel Sadi et du gouvernement. Tous les regards sont tournés vers eux pour une explication claire et véridique.