Dans le tumulte qui entoure actuellement Samuel Eto'o et sa présidence à la FECAFOOT, une nouvelle voix s'élève pour défendre l'ancien footballeur international. Salomon Beas, figure connue pour ses prises de position tranchées, a vivement réagi aux récentes attaques concernant la nationalité d'Eto'o.
Dans une déclaration percutante, Beas pointe du doigt ce qu'il considère comme une incohérence flagrante : "Ils n'ont jamais pu se mobiliser pour enlever le régime de Yaoundé, l'ordre de 1982 qui a détruit le Cameroun et appauvri les Camerounais. Pendant que nous nous battons pour rendre opérationnelle la double nationalité, les mêmes veulent tuer un homme qui a tout donné pour son pays au motif de la promotion des hégémonies politiques."
Cette sortie intervient dans un contexte où certains remettent en question la légitimité d'Eto'o à diriger la fédération camerounaise de football, invoquant sa supposée double nationalité. Beas y voit un "acharnement" incompréhensible contre un homme qui, selon lui, a largement prouvé son attachement au Cameroun.
"Comment comprendre autant d'acharnement qui vont même à vouloir lui enlever la nationalité camerounaise ?" s'interroge-t-il, soulignant l'absurdité de la situation à ses yeux.
Beas va plus loin en suggérant que ces attaques sont motivées par des intérêts personnels plutôt que par un réel souci du bien-être du football camerounais : "Quand tu parviens à bloquer la nourriture des gens, à faire que ce qui paraissait être le champ de patates de certains ne le soit plus, ça donne vraiment ce qu'on voit aujourd'hui."
Cette prise de position de Beas est d'autant plus notable qu'elle s'inscrit dans un débat plus large sur la double nationalité au Cameroun. En défendant Eto'o, il plaide indirectement pour une reconnaissance et une normalisation de la double nationalité, un sujet sensible dans le pays.
La déclaration de Beas soulève également des questions sur les motivations profondes de ceux qui s'attaquent à Eto'o. S'agit-il réellement d'une question de principes ou plutôt d'une manœuvre politique visant à écarter un homme devenu gênant pour certains intérêts ?
En conclusion, Beas prévient que cette affaire "va se jouer vraiment à fond", laissant entendre que le débat est loin d'être clos. Sa prise de position, qui transcende les clivages ethniques souvent présents dans la politique camerounaise, pourrait bien rallier d'autres voix à la défense d'Eto'o et, plus largement, à la cause de la double nationalité au Cameroun.