Coup de gueule de l'activiste Jacques Jorel Zang. La Cameroon Radio Television (CRTV) a invité une jeune fille dans son studio. Seulement, Zang trouve qu'on peut faire mieux, surtout vu l'exemple que la concernée donne.
Il faut vraiment qu'on dégage toutes ces personnes qui dirigent le Cameroun. Ça devient une urgence et même une nécessité absolue. Le Cameroun a des chercheurs, inventeurs, écrivain(es), artistes talentueux, etc. Bref une jeunesse à la tête pleine et bien faite ne manque pas au Cameroun.
Et pourtant, la chaîne nationale qui fonctionne avec notre argent prélevé de nos impôts préfère plutôt donner audience et visibilité à un arrache-clou qui se dit influenceuse sur les réseaux sociaux. Un arrache-clou qui, au lieu de se concentrer sur ses études, use de la tenue de classe de son établissement pour faire des vidéos aussi vides que le gros trou à l'intérieur de sa bouche.
Des vidéos sans pédagogie aucune, mais qui font rire les personnes sans c3rvelles, car elle insulte les gens. C'est ce type de modèles que Charles Ndongo veut exhiber et promouvoir sur la chaîne de nos impôts pour dire voilà les bonnes références à suivre. Une jeune fille à la chevelure rose bonbon et les piercings partout, voilà donc ce qu'on propose à la jeunesse camerounaise comme modèles de société.
Le changement que je souhaite aussi pour le Cameroun, c'est aussi lié au fait que sous Paul Biya, la société camerounaise s'est considérablement dégradée avec un renversement des valeurs et un nivellement vers le bas qui ne dit pas son nom.
La société camerounaise encense les influenceuses. La société camerounaise applaudit les hommes qui font la promotion du double Sim via la comédie en s'habillant en femmes. La dépigmentation est encouragée. Les artistes de la sauvagerie et du sans caleçon ont pignon sur rue. Les pages de commérage sont les plus suivies.
Sous Ahmadou Ahidjo, il était impossible de voir ce qu'on présente aujourd'hui au Cameroun comme "modèles" et "références". Sous Ahidjo, on n'aurait jamais vu ce laisser-aller qu'on voit au Cameroun où chacun fait ce qu'il veut avec des collaborateurs du chef de l'État qui utilisent les pages officielles de la présidence pour promouvoir la musique de leurs enfants ou des DG de sociétés publiques qui usent des moyens de l'État pour promouvoir les bordels.