Les enquêtes pour déterminer les causes exactes du crash d’hélicoptère qui a coûté la vie au commandant de la 4e Région militaire interarmées (RMIA) et trois autres officiers supérieurs de l’armée sont sur de bons rails.
Les enquêtes se poursuivent pour retrouver les causes exactes du crash d’hélicoptère qui a coûté la vie à Jacob Kodji, commandant la 4e RMIA (Région militaire interarmées) et au colonel Kameni, commandant la 4e région de gendarmerie, le dimanche 22 janvier 2017 au soir.

Hier mardi 14 février 2017, le Secrétaire d’Etat à la Défense chargé de la Gendarmerie, Jean Baptiste Bokam, s’est rendu sur le lieu du drame dans la localité de Bogo, pas très loin de la ville de Maroua. Il a indiqué à l’issue de sa descente que les investigations allaient bon train et que des explications sur l’origine de ce drame ne pouvaient être données qu’à l’issue de celles-ci. L’on apprend également que les propriétaires des champs endommagés par cet accident d’hélicoptère ont été indemnisés.

Les deux hommes morts dans ce crash, ainsi que deux autres officiers de l’armée camerounaise, revenaient de la supervision d’une opération à Salak, localité qui abrite l’aéroport de Maroua, dans le cadre de la lutte contre la secte islamiste Boko Haram.

Fait général par le Président de la République, chef suprême des armées, le 13 août 2015, Jacob Kodji avait été installé le 17 août de la même année dans ses fonctions de commandant de la 4e Région militaire interarmées (Rmia), avec pour mission de neutraliser Boko haram qui sème la terreur dans l’Extrême-Nord depuis un peu plus d’un an. Une mission qu’il a menée avec courage et efficacité jusqu’à sa mort pratiquement les armes à la main.