Actualités of Tuesday, 22 August 2017

Source: dailyretrocmr.wordpress.com

Découverte d’un complot ourdi contre la sécurité de l’Etat

Paul Biya a puni ceux qui ont oudi le coup d'Etat à son encontre Paul Biya a puni ceux qui ont oudi le coup d'Etat à son encontre

C’est du moins ce qu’annonça Paul Biya (président de la République) sur les antennes de la radio nationale. Un « complot contre la sécurité de la République dans lequel sont impliqués Ahmadou AHIDJO, son intendant Ibrahim OUMAROU, et son aide de camp SALATOU Adamou » le 22 août 1983.

Ahmadou Ahidjo, l’ancien président de la République, est ainsi ouvertement mis en cause, ce qui l’obligera à démissionner du poste de président du parti qu’il occupait jusque-là, lui qui s’était déjà pourtant installé au Sénégal.

S’en suivra alors, quelques mois plus tard, un procès qui vaudra à Ahmadou Ahidjo et ses complices, une condamnation à mort, le 28 février 1984, pour avoir : «incité à la haine contre le Gouvernement de la République ; participé à une entreprise de subversion en propageant des rumeurs malveillantes sur le remaniement ministériel du 18 juin 1983 et enfin conspiré en vue d’assassiner le Chef de l’État et de renverser les autorités de la République ». L’ancien Président, déjà exilé au Sénégal, sera alors condamné à mort par contumace le 28 février 1984.

Le 22 août 1983, la Présidence de la République avait annoncé à la radio la découverte d'un complot contre la sécurité de l'État. Complot contre la sécurité de la République dans lequel étaient impliqués Ahmadou AHIDJO, son intendant Ibrahim OUMAROU, et son aide de camp SALATOU Adamou.
Apres le procès du 23 au 28 février 1984, le trio a été condamné à mort pour avoir: «incité à la haine contre le Gouvernement de la République; participé à une entreprise de subversion en propageant des rumeurs malveillantes sur le remaniement ministériel du 18 juin 1983 et enfin conspiré en vue d'assassiner le Chef de l'État et de renverser les autorités de la République». Fidele à son patron, le capitaine Adamou Salatou suivra le président Ahmadou Ahidjo en exil.

Le 9 Février 2014, Adamou Salatou, l’aide de camp est décédé à Garoua et enterré dans les strictes règles de la religion musulmane. Il sera gracié par le président Paul Biya après avoir passé dix ans hors du Cameroun. Une fois à Yaoundé, il réintègre la gendarmerie nationale avant d’être mis en "retraite disciplinaire" par Paul Biya en février 2001. Depuis ce temps, le capitaine vivait chez lui à Garoua jusqu’à ce 9 février où il a été emporté par la maladie.