Les postes les plus convoités de l’armée camerounaise ont pour la plupart échu à des officiers originaires du Sud ou du Centre.
C’est le cas du général René Meka, chef d’état-major des armées, du général de brigade aérienne Emmanuel Amougou, chef d’état-major particulier de Paul Biya, du commandant de la brigade du Quartier général, Valère Nka… Même chose pour le ministre de la Défense, Joseph Beti Assomo.
Le BIR, sous l’égide direct de la présidence
A contrario, c’est un natif de l’Extrême-Nord, le général de brigade Bouba Dobékréo, qui dirige le Bataillon d’intervention rapide (BIR). Réputé pour son efficacité, le BIR dépend directement de la présidence et ne tient aucun compte de l’origine géographique de ses éléments.