Rémy Ngono n’en finit plus d’étonner les observateurs de la scène politique nationale avec des révélations introuvables nulle part ailleurs. Le Camerounais exilé en France depuis des années sort périodiquement des dossiers chauds bouillants dans lesquels sont impliqués les ministres du gouvernement, le président de la République Paul Biya, sa femme Chantal Biya, des hommes d’affaires comme Jean-Pierre Amougou Belinga et autres. La liste des cibles de Rémy Ngono est longue comme le bras.
Il y a quelques jours seulement sur sa chaîne YouTube, le journaliste a parlé de Paul Atanga Nji. Il est le ministre de l’Administration territoriale depuis le remaniement ministériel du 02 mars 2018. Paul Atanga Nji est également secrétaire permanent du Conseil national de sécurité du Cameroun.
Rény Nogo dit de Paul Atanga Nji dans sa vidéo qui dure plus de vingt (20) minutes qu’il « est certainement le ministre qui fait beaucoup de bruits et qu’on n’entend pas aujourd’hui ».
Mais aussi, se souvient-il, « Paul Atanga Nji fait partie de la caste des hommes qui ont surgi de nulle part pour venir au sommet de l’Etat ».
De mémoire d’homme, « On le (Paul Atanga Nji, ndlr) découvre comme ça en 2007 à la présidence de la République en tant que ministre conseiller, chargé de mission. Et d’ailleurs, il va cumuler des fonctions de chargé de la sécurité ».
Ça, tout le monde le savait déjà. Là où les révélations deviennent plus intéressantes, c’est que Rémy Ngono affirme que « le ministre Paul Atanga Nji recrute deux (02) femmes par nuit pour des soirées bunga bunga ».
Une petite recherche sur internet nous permet de vous informer que bunga bunga est « une expression à la signification incertaine qui date de 1910, si ce n'est moins. En 2010, elle gagne en popularité dans la presse italienne et internationale lorsqu'elle est utilisée par le président du conseil Silvio Berlusconi pour faire référence à ses présumées parties fines, qui ont causé un scandale politique majeur en Italie ».