• Hamidou est un enseignant de sport ayant passé 10 ans sans salaire dont l'affaire a défrayé la chronique au Cameroun
• Il est décédé hier mars 8 mars 2022 des suites de maladie
• Son épouse dévoile les mensonges liés à son décès
Quelques heures après la mort de Hamidou, enseignant au lycée de Beka, la polémique ne ce de s'accroître sur les circonstances de son décès. Pour d'aucuns, Hamidou est mort à l'hôpital de Jimeta au Nigeria mais selon le certificat de genre de mort, il est indiqué qu'il mort au Centre Médical d'Arrondissement de Beka suite à un arrêt cardiaque. Son épouse tranche.
La toile est en branle. La polémique sur le lieu de décès de Hamidou va crescendo. Dans un certificat de genre de mort du défunt, l'on fait savoir qu'il est décédé au Centre Médical d'Arrondissement (CMA) de Beka alors que sa famille et son épouse affirme qu'il est décédé au Nigeria.
Contrairement à ce qui est mentionné dans le certificat du genre de mort signé d'un médecin généraliste, Hamidou n'est pas décédé au Centre Médical d'Arrondissement de Beka. Il est décédé à l'hôpital de Jimeta au Nigeria. La ville de Jimeta est située dans l'État d'Adamawa à l'est du Nigeria. Son épouse qui l'a confirmé ce matin dans une radio de la place était celle qui l'a accompagné dans cet hôpital du Nigeria. HAMIDOU s'y est rendu hier mardi matin au détriment du CMA de Beka parce que son cas nécessitait une évacuation urgente. Le CMA de Beka n'étant pas assez équipé comme l'hôpital de Jimeta. Une fois à Jimeta il rend l'âme aux environs de 11h. C'est après sa mort qu'il est conduit au CMA de Béka où on attendait le sous-préfet et le proviseur du lycée de Beka. De là, des appels sont venus de Yaoundé pour demander que le corps soit déposé à la morgue de Garoua pour attendre les obsèques officiels. << Quand on nous a annoncé sa mort il était encore à l'hôpital à Jimeta ( ville du Nigeria). Il est revenu au Cameroun déjà mort, le médecin a juste fait le constat. Mais l'information n'est pas directement sorti parce que le proviseur devait d'abord s'entretenir avec la hiérarchie. Peut-être c'est le sous-préfet qui a demandé au médecin de faire de la sorte>> , confie à camerounweb.com une source très proche de la famille.
Alors que le même certificat de décès atteste qu'il est décédé de suite d'arrêt cardiaque, son épouse déclare quant à elle qu'il trainait une maladie en lui qui le rongeait depuis des années.
Tout ceci remet en question le certificat de genre de mort et porte à croire qu'il a été trafiqué. Pour quel intérêt ? On ne saurait répondre à cette question pour le moment. Mais toujours est-il que ça crée des suspicions.