•Invitée sur le plateau de Vision 4 à l'émission Club d'Élites
•L’émission était consacrée au bilan du parti au pouvoir le RDPC
•Selon elle, le Rdpc c'est quelque chose de l'ordre de la sauvagerie
Calixte Beyala a toujours une dent contre le Rdpc qui ne tient pas parole. Elle ne manque pas une occasion de lancer des piques au parti de Paul Biya. Invitée sur le plateau de Vision 4 dans le cadre de l'émission dominicale dénommée "Club d'Élites" consacrée au bilan du parti au pouvoir le RDPC 37 ans après, l'écrivaine Franco-camerounaise Calixthe Beyala n'a pas été tendre avec le parti de Paul BIYA et son régime.
« ... Le Rdpc c'est quelque chose de l'ordre de la sauvagerie, de la prédation qui s'est mise en place... Aujourd'hui il y a un hiatus entre ce qu'ils se disent qu'ils allaient faire et ce qu'ils font réellement. En réalité c'est un parti très fort en matière de prédation, en matière d'accaparement du pouvoir en tant que tel... Ils peuvent embrigader les gens. Ils peuvent obliger les gens à voter pour eux avec les moyens financiers. Ils distribuent des tonnes de Makadjo dans les quartiers pour pouvoir être élu, ça c'est connu ça », a lancé Calixte Beyala.
« Ceci étant, c'est vrai que ce parti aujourd'hui est en lambeaux de par la rupture entre son idéologie et ses actes. Ce n'est pas en lambeaux du fait qu'ils n'ont pas le pouvoir. Ils ont tous les pouvoirs mais qu'en font-ils ? Rien de très beau.
Aujourd'hui les dirigeants du Cameroun qui sont l'émanation du Rdpc donnent un visage triste à ce pays. Ils donnent l'impression que le Rdpc n'est que fait de prédation, de vol, de pillages, de chambres fortes construites chez eux pour amasser l'argent des Camerounais », a-t-elle ajouté.
Selon Calixte Beyala, « le Rdpc pour demain, aura peut-être du mal à survivre parce qu'il y a une hyperpersonnalisation de ce parti à travers son Excellence le président de la République Paul BIYA. Le jour qu'il ne sera pas là ça va être très très difficile pour ce parti de se trouver un nouveau souffle », dixit l'auteur de L'homme qui m'offrait le ciel sur le plateau de Bruno Bidjang.
Il faut noter que depuis son retour au Cameroun, Calixte Beyala espérait occuper le poste de ministre de la culture selon les promesses qui lui aurait été faite après son soutien au régime en place après l’élection de 2018, promesse qui n »a jamais été réalisée et qui révolte l’écrivaine.