Dans cette tribune, Alain Denis Ikoul souligne les problèmes de gouvernance et les luttes de pouvoir qui affectent le football camerounais. Il critique le comportement des présidents de clubs et de Samuel Eto'o, les accusant de prendre la presse et les Camerounais en otage. Selon lui, ces acteurs agissent dans leurs propres intérêts, se combattent et s'unissent selon les circonstances.

Alain Denis Ikoul regrette également que le public tombe facilement dans le piège des clans, se divisant et alimentant les tensions, souvent encouragé par de faux comptes Facebook créés pour insulter et justifier les actions de leurs leaders respectifs. Il donne l'exemple d'un match où une équipe a subi trois penalties et cinq cartons rouges, mais où l'attention s'est uniquement portée sur la réaction du président du club concerné, qui a été suspendu. Il soulève des interrogations sur les conséquences de cette suspension pour les jeunes joueurs formés dans ce club.

IL critique également la tendance au Cameroun à se focaliser sur les conséquences plutôt que sur les causes des problèmes. Il constate que le soutien va généralement aux puissants, même lorsque ce sont eux qui décident de mettre fin aux batailles en se retirant. Il décrit le Cameroun et la Fecafoot comme un reflet miniature du pays, où tout le monde veut partir car la situation est explosive.

En résumé, la tribune met en lumière les luttes de pouvoir, la division du public et les conséquences néfastes de la gouvernance actuelle dans le football camerounais. L'auteur exprime son inquiétude quant à l'avenir du sport dans le pays et à l'impact sur les jeunes joueurs.






Le Cameroun est un pays formidable. Eto'o et les présidents de clubs (pour la plupart), c'est même pipe même tabac. Ils ont pris la presse et les camerounais en otage. Quand ils font leurs deals dans la chambre, nous ne sommes pas là. Ils se combattent et s’unissent au gré des intérêts. Quand ça se gâte, le public tombe dans le piège des clans, et se divise, bien aidé par les Fakes comptes Facebook créés par qui on sait pour insulter, et dire que tout ce que son patron fait est bon.
L’exemple parfait de ce que je dis c'est que tout le monde a oublié qu'on a sifflé 3 penaltys et 5 cartons Rouges contre une même équipe dans un même match. Les gens n'ont que retenu la réaction du président de ce club, qui aujourd’hui est suspendu. Il a retiré son club du football camerounais, et personne ne se demande ce que deviennent ces dizaines d’enfants qui y étaient formés. Personne n'a cherché à comprendre comment on peut autant défavoriser une même équipe dans un même match (3 penaltys et 5 expulsions).

Au Cameroun, on regarde les conséquences. Les causes, on s'en tape ! On soutient le fort, pourtant c’est le fort qui décide de mettre fin à la bataille. C'est ça le Cameroun, c'est ça les camerounais, la FECAFOOT, c'est le Cameroun en miniature: TOUT LE MONDE VEUT PARTIR, car ça brûle chez nous.
️ Alain Denis Ikoul