C'est le sentiment qui se dégage au regard e tous les égarements du Pdg du Groupe l'Anecdote.


Le truculent petit roitelet de
Nkoumadzap s'est-il lui-même tiré une balle dans ses propres pattes ? De nombreux commentateurs n'hésitent pas aujourd'hui à franchir le pas pour le subodorer. Et comment ? Tenez par exemple.
Lorsque le Pdg du Groupe l'Anecdote décide de poursuivre les agents des impôts, son intention c'est de les mettre en prison pour démontrer sa toute puissance. Et rien d'autre. Or lorsqu'on poursuit une personne en justice, celle-ci va, par tous les moyens, chercher à se défendre en justifiant le fait qui lui est reproché, si ce dernier est constitutif d'une infraction. L'on assiste alors à l'ouverture des poursuites croisées.
Et même lorsqu'Amougou Belinga décide de poursuivre le Dp du journal La Nouvelle pour injures et diffamation, Jacques Blaise Mvié qui ne se reproche de rien savait qu'il n'avait qu'à faire convoquer Martinez Zogo, l'auteur des dénonciations contre Amougou Belinga et sa clique. En cas de contestation des faits dénoncés de sa part, le Dp allait solliciter une mesure d'instruction lui permettant d'effectuer un transport judiciaire auprès des services concernés pour établir la véracité des faits dénoncés. Seulement, le
Zomloa des Zomloa ne voyait pas ça comme tel.
Et même ses avocats laissaient faire, parce que cela alimentait le contentieux et devait leur rapporter beaucoup d'argent.
De l'autre côté, Amougou Belinga lui-même devait croire qu'il était à l'abri et qu'aucune poursuite ne pouvait être engagée contre lui, compte tenu de sa proximité factice ou avérée avec le Garde des Sceaux qui détient d'ailleurs l'opportunité des poursuites. Sinon que perdait vraiment le petit truculent roitelet de Nkoumadjap en sursoyant à poursuivre les inspecteurs ou encore le Dp de La Nouvelle ? Rien du tout.
De même, les tortionnaires de Martinez Zogo perdaient quoi en le laissant bavarder ? Depuis même que la Cour des comptes a rendu son rapport sur le Covidgate, les auteurs ont-ils été inquiétés un seul jour dans cette « République de scandales », pour reprendre une expression chère à l'honorable Laurentine Koa Fegue, la doyenne d'âge de l'Assemblée nationale. C'est ça l'opportunité des poursuites.
Martinez Zogo pouvait parler autant qu'il le voulait, sans que des poursuites soient engagées contre lui. Le Zomloa des Zomloa devait donc se tenir tranquille tout en corrigeant progressivement ses errements. A lieu de quoi, il s'est engagé dans des combats vulgaires (saisine des juridictions au moindre souffle), tout ceci, pour démontrer sa toute puissance. Comme l'enseignent l'adage, « Nemo
auditur propriam suam turpitudinem allegans ». Nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude.
Le truculent petit roitelet de Nkoumadjap l'apprend à ses dépens.