Actualités of Wednesday, 16 August 2023

Source: www.camerounweb.com

Décisions du TAS: Martin Camus Mim humilie copieusement Guibai Gatama

Guibai Gatama Guibai Gatama

Dans la foulée des commentaires relatives aux décisions rendues par le TAS ce mardi 15 août 2023, Martin Camus Mimb fait un publication qui douche la "joie" de Guibai Gatama.

Là ou Guibai Gatama voie une quelconque joie, le journaliste sportif Martin Camus Mimb lui voit une raclée infligée du TAS au membre du comité exécutif.

"Les décisions du Tas rendues publiques ne sont une victoire pour personne, mais un retour à la « normalité ». Le Tas reconnaît qu’il n’y a aucune vacance de pouvoir, et demande à l’exécutif conforté dans son mandat de réintégrer ceux qu’il avait exclu à cause de cette contestation. C’est un devoir à faire. Je sais qu’il y aura des « Moi Monsieur! » partout. Mais permettez moi de dormir", écrit Martin Camus Mimb.

"Ils y sont allés pour la constatation de la vacance. L’autre était subsidiaire puisque Guibai a déclaré lui-même qu’il ne siège pas dans un comité illégal. On vient donc de lui dire. Va siéger il est légal"; ajoute t-il.


Guibai pour sa part, a dans une publication, dévoilé ce qu'il ressent par rapport aux décisions du TAS.


"J’ai retrouvé cette correspondance du 22 janvier 2022, adressée à mon président, Samuel Eto’o, sur le non-respect de certaines dispositions de nos statuts. Vous remarquerez que mon interpellation date de moins de deux mois après notre élection au comité exécutif, le 11 décembre 2021.
Pour ce crime de lèse-majesté et avoir retourné quelques jours plus tard un chèque d’un million de FCFA, j’aurais pour toute réponse droit à mes premières sanctions dont la plus immédiate fut la rétention par le président, de ma quote part de billets de stade alloués aux membres du Comité exécutif pendant la CAN 2019. Le mois d’après cette correspondance, je serai suspendu pour trois mois lors du Comex de Limbé, sans aucune procédure, avec en prime une belle petite mise en garde : « vous savez, Monsieur Guibai, j’ai les bras longs de jour comme de nuit ». Ce même jour, j’avais également eu droit à cette confession : « Vous ne pouvez rien contre moi, vous ne pouvez rien contre moi, les camerounais m’aiment, les camerounais m’aiment ». Je lui ai dit que moi aussi je l’aimais beaucoup, que je détestais à jamais le Barca à la suite de son transfert pour l’Inter, mais que cela n’enlevait rien à son obligation de respecter nos textes. Que l’amour que j’ai pour lui, c’est au bistrot, au quartier, et que ici il s’agissait de travail. Que lui-même avait beau aimer le Cameroun qu’il ne manquait pas de réclamer ses primes, qu’il ne pouvait jouer sans percevoir ses primes. Il y a donc des limites à l’amour.
Ce jour, le dernier où j’ai eu l’occasion de lui parler, j’aurais dû, puisqu’il connaît mieux l’Italie que moi; lui rappeler cette publicité de Pirelli : « Sans maîtrise, la puissance n’est rien ».
Grand joueur, il l’a été incontestablement ! Légende ? Certainement, pour ce qu’il a accompli. Manager ? Je ne peux juger l’homme, si ce n’est le peu de temps où je l’ai vu à l’œuvre et à l’épreuve. Chaque fois qu’il fallait piétiner le bon sens et tordre le cou aux textes de la Fédération, il se retranchait toujours derrière cette formule caractéristique de sa très grande puissance et de sa certitude que les lois sont faites pour les autres, uniquement pour les autres. Pas pour lui ! Il disait toujours : « j’assume ! ». Il pouvait se le permettre; à l’époque, j’étais l’une des rares voix au Comex à m’en offusquer, et je regrettais que même ceux qui avaient étudié le droit ou l’enseignaient, s’accommodaient de cette triste pièce de théâtre. Mais ça, c’est une autre affaire, un autre épisode !"