Actualités of Wednesday, 25 January 2023

Source: www.camerounweb.com

Déclarations : Louis-Paul Motaze donne enfin raison à Martinez Zogo après son assassinat

Motaze  met fin aux espoir d'Amougou Belinga Motaze met fin aux espoir d'Amougou Belinga

Depuis quelques jours, c’est la mort du journaliste Martinez Zogo qui est au cœur de l’actualité.

En attendant d'identifier formellement la victime et de déterminer les circonstances de ce drame, plusieurs sources pointent du doigt le PDG de l'Anecdote, Jean-Pierre Amougou Belinga. Ces dernières semaines, il a dénoncé dans ses missions, la gestion opaque des fonds issus de la ligne 94 et autres du budget de l'État et les soupçons de détournement de deniers publics. Et le Ministre Louis-Paul Motaze est aussi épinglé pour la gestion approximative des deniers publics. Mais ce dernier vient de faire une déclaration qui semble donner raison à Martinez Zogo

« Plus que par le passé, l’accent doit être mis sur le respect des règles en matière de gestion des finances publiques. Cela passe également par la transparence budgétaire », a déclaré Louis-Paul Motaze, ministre des finances lors de l’ouverture de la 4eme édition du Séminaire régional sur la transparence budgétaire en Afrique francophone subsaharienne.



Assassinant de Martinez Zogo : la tête de Motaze réclamée : ça s’annonce difficile


L’assassinat du journaliste Martinez Zogo ne laisse personne indifférent. Plusieurs voix se sont levées contre ce crime crapuleux de plus au Cameroun.

L’opposition camerounaise était face à la presse ce lundi. Ils dénoncent ces aces d’injustice dont sont victimes les citoyens qui ne veulent rien d’autre que la transparence dans la gestion des choses de l’Etat.

L’opposition a exigé que justice soit faite pour Martinez Zogo et tous les autres journalistes ayant subi des violences diverses dans l’exercice de leurs fonctions.

Ils indiquent d’ailleurs la nécessité de mettre en place une Commission d’enquête spéciale, conduite de manière indépendante et expéditive par un expert reconnu en criminologie.

« Nous voulons que le Gouvernement nous rende des comptes de manière intégrale sur la gestion des fonds publics tels que les y oblige les différents lois et règlements de notre pays. En particulier sur les scandales dénoncés aussi bien par les partis politiques, les organisations de la société civile que les journalistes tels que Martinez Zogo. Toutes les intimidations et les violences à l’égard des citoyens qui osent exiger la transparence et la bonne gouvernance cessent immédiatement », indique l’opposition.

« Nous réaffirmons notre détermination à résister et à ne pas céder à la peur. Pour que recule cette violence et cette injustice, nous appelons les citoyens camerounais à user de tous les moyens non violents possibles pour agir contre les auteurs de ces abus et actes inacceptables. Nous sommes plus que jamais disponibles pour toute initiative qui vise à s’attaquer aux racines profondes et systémiques de cette situation de plus en plus délétère que connaît le Cameroun. L’heure est grave. Agissons ensemble pour sauver notre pays », ont-il indiqué.


En signe de solidarité et de protestation, ils invitent les citoyens camerounais à se mettre en noir ce 25 janvier 2023 en soutien aux journalistes meurtris, emprisonnés et en danger! Mais aussi en noir le 27 janvier pour toutes les victimes de l’injustice et l’arbitraire qui tuent chaque jour ce pays!

« Nous sommes plus que jamais disponibles pour toute initiative qui vise à s’attaquer aux racines profondes et systémiques de cette situation de plus en plus délétère que connaît le Cameroun. L’heure est grave. Agissons ensemble pour sauver notre pays», clament les opposants.

Aux dernières nouvelles, on apprend, qu’une enquête a déjà été initiée par la légion de gendarmerie du Centre, compte tenu de la compétence territoriale. Mais la légion de gendarmerie ne contrôle pas les caméras de surveillance.

Une seconde enquête a commencé à être menée par la police qui a rassemblé les premiers éléments. Jusqu’au listing des appels selon les premières. Cependant le délégué général à la sûreté nationale (DGSN) compte tenu de certains acteurs présents dans le souhaite ne pas être accusés de partialité, veut être dessaisi éventuellement au profit de la gendarmerie.

Mais, à la présidence de la République, plusieurs conseillers de Paul Biya souhaitent une commission mixte constituée de plusieurs services de sécurité et auquel on pourrait associer des civils. Le chef de l’Etat devrait trancher dans les prochaines heures.