Actualités of Monday, 17 October 2022

Source: www.camerounweb.com

Déclin : dernier coup fatal pour Ngoh Ngoh balancé par trois ministres, une page se tourne à Etoudi

Ferdinand Ngoh Ngoh devant le Tribunal criminel spécial Ferdinand Ngoh Ngoh devant le Tribunal criminel spécial

Le Secrétaire général de la présidence de la République (SGPR) Ferdinand Ngoh Ngoh alias "l’homme à la punk" fait la Une de tous les journaux camerounais. L’homme de main du chef de l'Etat Paul Biya va être auditionné au Tribunal criminel spécial (TCS). Le lanceur d’alerte Boris Bertolt en donne les raisons.

Voici pourquoi Ferdinand Ngoh Ngoh va être auditionné au Tribunal criminel spécial

Les journalistes camerounais doivent apprendre à faire leur travail au moins à minima et arrêter de mentir. Renseignez-vous, contactez des sources, et si vous ne connaissez pas un sujet, ne dites rien.

Il n’y a aucun complot contre l’homme à punk, Ferdinand Ngoh Ngoh. Tout le monde sait ici que ce monsieur était devenu le ministre du ciel, de la terre et des mers. Allant même jusqu’à s’arroger les missions du Premier ministre, Joseph Dion Ngute qui d’ailleurs dit de lui en privé que c'est un "voyou".

Pourquoi les enquêteurs du Tribunal criminel spécial veulent entendre Ferdinand Ngoh Ngoh, le Secrétaire général de la présidence de la République ? Parce que tous les ministres qui ont été entendus au TCS ont dit qu’ils recevaient des instructions du SGPR pour passer les marchés et payer les marchés.

Voici par exemple une correspondance dans laquelle on peut très bien voir que c’est lui qui octroie le marché, les quantités et les montants.

Voilà pourquoi il doit être auditionné et cela relève du bon sens pour toute enquête. Il est donc attendu demain 18 octobre 2022 au TCS.

Voici deux anecdotes qui concernent deux ministres dont je tais volontairement le nom:

1) L’homme à la punk ordonne au premier de passer un important marché. Le ministre lui répond que cela viole la loi. A l’homme à la punk de dire : "Monsieur le ministre la loi c’est moi".

2) Au second, il s’agit d’une femme, elle refuse d’exécuter les instructions parce que les conseillers estiment que ce n’est pas possible.

Elle est convoquée dans son bureau par l’homme à la punk qui la gronde comme un enfant. Humiliée, elle prend son courage à deux bras et dit à Ferdinand Ngoh Ngoh : "Monsieur le ministre, quand le président de la République me nommait pour la première fois, vous n’étiez qu’un gamin".