Actualités of Thursday, 8 December 2022

Source: www.camerounweb.com

Déconvenue : un puissant journaliste se frotte à Samuel Eto'o et se fait rembarrer

Soutien au président de la Fecafoot Samuel Eto'o Soutien au président de la Fecafoot Samuel Eto'o

Haman Mana, pour ceux qui ne le connaissent pas, est un journaliste et entrepreneur. Il est le fondateur du quotidien Le jour et de la maison d’édition Les éditions du Schabel. Il a fait une intervention médiatique qui n’est pas du goût de Dr Jean Crépin Soter Nyamsi. Ce dernier a poussé à son tour un coup de gueule.

Monsieur Haman Mana, la médiocrité donc vous faites allusion débute à quel moment dans notre football ?

Votre journal gombiste a contribué pour aider les Camerounais à quel niveau ? Les articles sur une proposition d'offre financière ?

La médiocrité n'a pas seulement sa place dans le football. La médiocrité trouve sa place dans la pauvreté de vos analyses journalistiques.

Le peuple camerounais attend de voir les vraies et bonnes publications dans vos journaux avec les analyses qui répondent aux besoins du Camerounais lambda.

Cher Haman Mana, vous avez oublié tous les secteurs de la souffrance des Camerounais et c'est la Fecafoot et le football qui intéressent votre ligne éditoriale ?

- Les fonctionnaires se plaignent
- Les commerçants se plaignent
- Le privé voit du rouge
- Bref, tous les secteurs d'activités se plaignent au Cameroun sauf le secteur du football

Vous avez vu un footballeur camerounais se plaindre de ses conditions de joueur actuellement ?

Je suis la plume de Samuel Eto'o Fils et je ne vous laisserai pas détruire sa mandature. Ce monsieur se donne dans son secteur avec la toute dernière énergie.

Quel est ce pays qui critique le secteur qui fonctionne actuellement bien au Cameroun ? Oui, le Fecafoot est le seul secteur d'activité qui honore ses employés et l'ensemble des composants de son milieu (équipes de football, joueurs et encadreurs).

Foutez-lui la paix. Il n'est même pas à un an de mandat. Vous avez programmé tout pour son échec alors ?

Il a les balles qui viennent de partout. Dans son pays, a l'extérieur et on doit vous applaudir et voir comment son secteur d'activité est dénigré par tout le monde ?

Le football est le seul secteur qui se porte bien au Cameroun.

Je suis un allié fidèle et loyal et je répondrai automatiquement aux personnes qui veulent salir le président Samuel Eto'o Fils.


Le texte en question de Haman Mana, du directeur de publication du Journal le "Jour" est celui-ci-dessous proposé aux lecteurs par la rédaction de CamerounWeb.

Un pays dans la médiocrité

Le foot est finalement magique : En principe, c'est celui qui gagne qui est heureux. Mais selon les circonstances, on peut aussi perdre et en tirer de la joie.

C'est ce qui arrive depuis l'autre jour aux camerounais, avec la victoire des Lions Indomptables sur la Seleçao.

A vrai dire, ce n'est pas si glorieux que ça, pour le Cameroun qui en est à sa huitième participation - record en Afrique- de quitter la coupe du monde dès le premier tour. Mais on s'enorgueillit, de cette victoire symbolique sur le Brésil.

Au fond, ces Lions ont "fait le boulot", si on réduit le foot a ce qu'il est, un générateur d'émotions : entre l'égalisation épique contre la Serbie et la victoire pour l'honneur sur le Brésil, il y a de quoi faire dans les chaumières et pour quelque temps encore.

Il y a surtout de quoi faire des gorges chaudes, pour les Camerounais, dans leurs discussions, ici et ailleurs. Les sensations procurées par le foot rejoignent celles opiacées: elles font des imbéciles heureux, le temps d'un shoot.

Comparaison n'est sans doute pas raison: si dans tous les domaines, les acteurs camerounais se rangeaient parmi les trente-deux meilleures nations du monde, le Cameroun serait bien meilleur, pour tous...

En toute honnêteté, nous devrions donc tirer le chapeau à Aboubakar et ses camarades, qui portent bien haut le drapeau de notre pays.

Mais tout bien pensé, avec le potentiel que l'on avait, on pouvait faire bien mieux et plus encore ! A la fin, on se contente de sauver juste l'honneur, là où on pouvait se rapprocher bien plus encore de l'Olympe.

C'est tout à l'image de notre Cameroun : tirer orgueil de peu, faire beaucoup de bruit autour, alors qu'on a les moyens de faire bien plus et mieux. Il y a un mot pour désigner cela : la médiocrité.