C’est une découverte qui met en émoi Douala, la capitale économique du Cameroun. Les riverains du quartier cité Sic sont toujours sous le choc après la découverte d’un corps sans vie ce vendredi.
En effet, selon une information relayée par le confrère Focus - Cameroun, ce vendredi, la prénommée LÉA, une dame réputée pour ses sauts d'humeur dans une cité au quartier cité sic lieu-dit stade Marion, a été retrouvée morte dans sa chambre, et la thèse d'un suicide par consommation d'un médicament utilisé pour tuer les souris a été évoquée par l'entourage. Les motifs de cet acte restent pour l'heure inconnus.
Il fut dire que les cas de suicide se multiplient au Cameroun ces derniers temps et la situation devient de plus en plus inquiétante.
Un étudiant camerounais se suicide en buvant du poison à Douala
Marco, un jeune étudiant s'est suicidé hier jeudi 29 septembre à Douala. D'après les informations que donnent ses proches, Marco avait perdu 500 000 FCFA.
Après avoir perdu les 500 000 FCFA qui constituaient ses frais de scolarité, Marco subissait la pression de son père qui lui avait donné 3 jours pour retrouver l'argent. Les 3 jours finissaient. Mais Marco n'a toujours pas retrouvé l'argent. Il a préféré se donner la mort, plutôt que de subir la colère de son père.
"Le drame s'est déroulé en début de soirée au quartier Ndogpassi 2. L'étudiant Marco avait reçu 550.000 FCFA de son père pour sa scolarité dans une université de la ville. Mais malheureusement il perdra cet argent déclenchant ainsi le courroux de son père qui lui donnera 3 jours pour retrouver cet argent.
Acculé par la pression et les remords, Marco va consommer le 'arata chop die' (poison généralement utilisé pour éliminer les rats et souris) et rendra l'âme sur la route de l'hôpital", peut-on lire sur le blog du lanceur d'alertes Nzui Manto.
Selon l’OMS, le taux de suicide au Cameroun est passé de 4,9 en 2012 à 12,2 pour 100 000 habitants en 2016 (Statistiques sanitaires mondiales, 2019).
Chez les hommes, il est de 17,1 contre 7,4 pour 100 000 habitants chez les femmes.