Le dimanche 14 mai 2023, les habitants de la ville d'Edea au Cameroun ont été choqués par la découverte du corps sans vie d'une jeune femme non identifiée dans sa chambre. La victime était portée disparue depuis le mercredi 10 mai 2023. Le corps, en état de décomposition avancée, présentait des marques de violence avec des ecchymoses sur tout le corps. Les jambes et les mains de la victime étaient attachées et sa carte d'identité avait été détruite. Les circonstances entourant sa mort sont encore floues et les autorités ont ouvert une enquête pour déterminer les causes de ce décès tragique. Les habitants de la ville d'Edea sont sous le choc de cet événement et espèrent que les autorités seront en mesure de trouver les coupables et de les traduire en justice.


Cet événement tragique vient s'ajouter à la multiplication des assassinats au Cameroun, en particulier des féminicides, qui ont été signalés ces derniers mois. Le pays a vu une hausse inquiétante de ces crimes ces dernières années, qui ont souvent été liés à des problèmes de violence domestique ou à des enlèvements pour des motifs financiers. Ces crimes ont suscité une réaction massive de la part des citoyens et des organisations de la société civile qui ont appelé à une meilleure protection des femmes et à une répression plus sévère de ces crimes.

Les autorités camerounaises ont pris des mesures pour lutter contre ces actes de violence, notamment en créant une commission nationale pour la promotion de la femme et de la famille, en renforçant les lois contre la violence domestique et en lançant des campagnes de sensibilisation à l'échelle nationale. Cependant, les progrès restent lents et les actes de violence continuent de se produire, causant la peur et l'insécurité chez de nombreux citoyens, en particulier les femmes.

Il est crucial que les autorités camerounaises continuent à faire preuve de fermeté dans la lutte contre la violence domestique et les crimes contre les femmes en renforçant l'application de la loi et en garantissant une protection adéquate pour les victimes.