• Le président du MRC était censé faire la dédicace de ses œuvres hier mercredi
• Cette dédicace était prévue se dérouler au Complexe Récréatif LA CHAUMIÈRE JAZZ CLUB
• Mais l'évènement a été marqué par une présence policière devant les locaux
Dans un communiqué publié il y a quelques heures, les responsables du Complexe Récréatif LA CHAUMIÈRE JAZZ CLUB (appartenant à l'homme politique Sam Mbaka), s'étonnent de la forte présence policière devant l'entreprise.
"Le Complexe Récréatif LA CHAUMIÈRE JAZZ CLUB porte à l'attention de son aimable clientèle, qu'un accord tacite avait été pris avec Monsieur Kouam Tawa, auteur dramatique, poète et metteur en scène, pour l'organisation d'une cérémonie théâtrale et de représentation de ses derniers poèmes, tirés de l'ouvrage 'Errances'. Cette cérémonie devait être ponctuée avec la dédicace des ouvrages du Pr Maurice Kamto, Écrivain, Juriste, Homme politique. Ouvrages édités par Monsieur Kouam Tawa. Le Complexe Récréatif LA CHAUMIÈRE JAZZ CLUB, rappelle que cet événementiel culturel et artistique rentre dans ses prérogatives et sa ligne fonctionnelle et ne fait en général l'objet d'aucune déclaration administrative.
Le Complexe Récréatif LA CHAUMIÈRE JAZZ CLUB précise donc qu'il n'a jamais été question de meeting politique ou de rencontre politique ce jour dans sa salle des festivités", lit-on dans le communiqué du complexe signé par Auréole Tchoumi, porte-parole de Cyrille Sam Mbaka.
"Par ailleurs, le blocus et la forte présence policière et gendarme perceptibles devant les locaux du Complexe, de même que la principale voie d'accès à Bonapriso barrée depuis les premières heures de la matinée, puisent leur source dans des informations qui jusqu'ici échappent à notre entendement.
Tout en souhaitant à tous et à chacun un excellent mois de la Nativité, le Complexe Récréatif LA CHAUMIÈRE JAZZ CLUB présente à son aimable clientèle ses excuses les plus appuyées pour le désagrément subi ce jour. Il promet que ses activités reprendront à la normale demain, 02 décembre 2021", lit-on également dans le communiqué.
En effet, hier mercredi, une centaine de policiers et de gendarmes armés ont créé un cordon de sécurité devant le Complexe Récréatif.
Plusieurs mouvements des véhicules anti-émeutes ont plongé les populations locales dans la panique, voire dans la frayeur. Albert Ndzogang approche les hommes en tenue, qui lui demandent de signifier à Kamto qu’il est indésirable à Douala.