Il y a quelques semaines, plusieurs médias de la place annonçaient que l'ancien cadre du MRC qui a reçu une balle en 2018, allait si tout va bien, recevoir un dédommagement estimé à plusieurs milliards.
En 2018, Célestin Djamen, cadre du MRC à l'époque et Michèle Ndoki ont reçu des balles dans le cadre de la contestation des résultats de l'élection de 2018 qui a vu Paul Biya se succéder à lui même.
Les contestations du MRC n'ont pas abouties, et Célestin Djamen a dû s'éloigné du MRC, après plusieurs sorties dans lesquelles il a critiqué plusieurs décisions du parti politique. La suite, c'est que l'acteur politique qui regrette surtout que le MRC n'ait pas participé aux élections législatives et municipales, a créé son propre parti politique.
Récemment, les Nations Unies ont pris des décisions favorables à un dédommagement de plusieurs membres du MRC qui ont été emprisonnés ou blessés ces dernières années. Djamen fait parti des personne vont recevoir ce dédommagement. Celles qui restent encore en prisons devraient être libérées et bénéficier aussi de ce dédommagement.
"Parmi les 15 noms qui ont retenu de façon particulière le groupe de travail sur la détention arbitraire, il y'en a qui ne sont plus du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun et qui se sont d'ailleurs constitués en adversaires résolus et déterminés du MRC et de ses dirigeants. Nous avons maintenu leurs noms. Nous aurions pu lorsqu'on nous a demandé d'actualiser de retirer leurs noms. Nous voulons montrer par là notre capacité de dépassement des considérations secondaires. En dépit des coups les plus mortels qui nous ont été portés nous dirigerons le Cameroun demain avec tous les camerounais et dans l'intérêt de tous les camerounais(...)Monsieur Djamen a créé son parti et n'a pour seul objectif que la destruction du MRC. Il n'en n'a pas d'autres. La presse est mieux placée pour le vérifier, les réseaux sociaux en témoignent abondamment. Mais Monsieur Djamen est citoyen camerounais. Il a été arrêté, ses droits ont été violés. Il était encore militant du MRC. Il a même fait l'objet d'une blessure par balles. Nous ne pouvons pas parce qu'il a pris ses distances vis-à-vis de nous, même si il est devenu notre adversaire acharné, l'écarter de la procédure", avait déclaré Maurice Kamto lorsqu'il commentait la décision des Nations Unies il y a quelques semaines.
Tout se précise
Ce mercredi 07 décembre, la rédaction de CamerounWeb apprend que le MRC a mis en place un collectif des avocats est chargé de veiller à l'application de cette mesure des Nations Unies. A la tête de se collectif se trouve Me Hippolyte Meli Tiakouang.
"Le collectif reste attentif à toutes les mesures qui seront prises pour remédier aux violations constatées", a déclaré ce dernier il y a quelques heures.