Dans une déclaration audacieuse, Cabral Libii, leader du Parti Camerounais pour la Réconciliation nationale (PCRN), annonce son intention de maintenir le congrès prévu à Kribi malgré l'interdiction officielle du sous-préfet.

La décision du sous-préfet de Kribi 2, interdisant le congrès du PCRN, a été motivée par des "dissensions internes" au sein du parti. Cependant, Cabral Libii a réagi énergiquement, déclarant sur sa page Facebook : "Aucune stratégie obscure ne changera le cours de l’histoire que nous sommes en train d’écrire dans notre beau pays".

L'appel à la mobilisation de ses partisans est clair, soulignant les signes précurseurs de la démonstration de la force politique du PCRN. Malgré les tensions internes et les contestations judiciaires, Libii reste résolu, appelant ses partisans à rester vigilants et à garder la foi en Dieu.

Cette situation survient dans un contexte tendu pour le PCRN, avec une plainte de Robert Kona contre Cabral Libii, prévue pour être entendue le 4 janvier 2024. Kona, fondateur du parti, accuse Libii de ne pas respecter les termes d'un accord, remontant à l'élection de Libii à la tête du PCRN en 2019.

Le délai inhabituel entre le congrès contesté de Guidiguis en 2019 et la contestation actuelle suscite des interrogations. Les observateurs remettent en question le timing de la contestation de Kona, ancien administrateur civil à la retraite, soulignant la complexité des relations politiques au sein du PCRN.

En conclusion, la défiance de Cabral Libii face à l'interdiction administrative souligne les tensions persistantes au sein du PCRN et promet un épisode politique tendu à l'approche du congrès prévu du 15 au 17 décembre.