Le 6 novembre 1982, Paul Biya est arrivé au pouvoir au Cameroun, succédant ainsi au premier président Ahmadou Ahidjo, un homme politique très apprécié par les citoyens. Maintenant, cela fait quarante-et-un (41) ans que le natif de Mvomeka’a dirige le pays comme il l’entend, non sans reproches. Lui-même, il a aujourd’hui quatre-vingt-dix (90) ans.

Le 6 novembre 2023, la famille présidentielle Biya a célébré les 41 ans sans partage sur le trône. Une fête a été organisée en l’honneur de Paul Biya et sa femme Chantal Biya au palais de l’unité à Etoudi (Yaoundé). Ils ont fait du chemin, il faut le reconnaître.

Seulement, le drame de Mamfe est venu noircir quelque peu le tableau. Les ambazoniens ont, jusqu’à preuve du contraire, tué une trentaine de personnes qui dormaient tranquillement chez elles.

Cela est arrivé très tôt le matin du 6 novembre, journée qui marque l’anniversaire de la prise de pouvoir par le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC). Selon les informations qui nous sont parvenues et qui restent à confirmer, les ambaboys tenteraient de venger certains des leurs récemment tués par les forces armées.

La situation n’a guère empêché Paul et Chantal de festoyer dans le palais luxueux de la capitale. La journée était tellement spéciale pour le parti contesté qu’il ne pouvait même pas se permettre d’accorder une minute d’attention à ce massacre odieux, appréciez l’ironie.

Un grand gâteau d’anniversaire a été préparé pour l’occasion. Paul Biya l’a coupé le moment venu et ensemble, tous ceux qui étaient présents ont profité de la fête.

Mais, « le sénile président camerounais qui fêtait ses 41 ans de pouvoir hier alors que trente (30) Camerounais venaient d’être massacrés à Mamfe, ne connaît plus la différence entre une bougie et une fontaine lumineuse ».

En effet, dans cette VIDÉO que vous-mêmes vous pouvez voir, Paul Biya s’est donné en spectacle, tentant désespérément d’éteindre l’objet qu’il tenait dans la main.

« Il souffle quoi ? Les gars font la fête en un jour si triste. On dirait même qu’il n’est au courant de rien », regrette un observateur. Chantal Biya lui dit « souffle, souffle encore ».