Les délires de Calixthe Beyala, ou les tourments d’une opposante sur le tard !

« Beyala, durant toutes ces années, côtoyait les milieux du pouvoir au Cameroun, comme une aveugle qui ne voit rien, une sourde qui n’entend rien, une inculte qui ne sait, ni lire, ni écrire ! »

Le nouveau roman de Calixthe Beyala n’a certes pas encore le succès escompté, mais, le titre ci-dessus, à lui tout seul, en vaut le détour ! Sans trop me formaliser, je m’empresse d’en dévoiler quelques belles pages... ‘’BEYALA a décidé de pourfendre le Renouveau National. Paul Biya et ses hommes, sont depuis quelque temps, des cibles bien choisies, d’une effarouchée, dont le propos au vitriol, n’a d’égal que l’ampleur de son aigreur à peine voilée.

La réalité est irréelle, comme disait le poète ! Rongée par le chagrin, affaiblie par les chocs, les coups et contre coups de la vie, et, assombrie par d’interminables palabres, d’innombrables querelles, et d’intarissables coups de gueule, BEYALA a perdu de son éclat. L’éclat de ses belles années. Même son maquillage, qui lui allait pourtant si bien, du temps de sa splendeur, sous les lambris de la République, et ce, par la luminescence de son fond de teint mâtiné d’ingrédients de beauté, s’est lui aussi défraîchi. Signe des temps, BEYALA découvre enfin la laideur des gouvernants camerounais, leur boulimie, leurs fortunes amassées au détriment de l’intérêt général. Leur goût effréné pour l’argent, les richesses, les trésors, l’or, le diamant, l’ivoire, l’encens... Que dire, leurs rapines, leurs actes de prévarication et de détournements de fonds publics ! BEYALA sort d’un long sommeil. Elle découvre, tout juste, sous les carillons de la célébration des 40 ans de l’accession au pouvoir de l’homme du 6 novembre 1982, la plupart des dérives fermement châtiées par Paul BIYA lui-même. Le temps de « l’envoutement »

D’ailleurs, BEYALA n’est toujours pas informée qu’un ancien Premier ministre, un ancien Ministre, Secrétaire Général de la Présidence de la République, un Ministre d’État, Secrétaire Général de la Présidence de la République, des anciens Ministres, des anciens Directeurs Généraux des entités Étatiques et autres hauts commis de l’État, sont pour certains, incarcérés depuis des décennies, et pour d’autres, depuis des années, pour des faits, entre autres, de détournements de la fortune publique ! Comme quoi, BEYALA, durant toutes ces années, côtoyait les milieux du pouvoir au Cameroun, comme une aveugle qui ne voit rien, une sourde qui n’entend rien, une inculte qui ne sait, ni lire, ni écrire ! Qu’importe, nul n’est dupe. L’acharnement dont fait montre BEYALA, femme, d’une intelligence éprouvée, en pourfendant le régime BIYA, trahit très clairement, de sérieux intérêts personnels non satisfaits, des promesses assurément non tenues, des déceptions, des blessures ! La vengeance de BEYALA est féroce. Elle a pris les réseaux sociaux à son compte.

À longueur de journée, BEYALA raconte des choses à dormir debout sur la toile. Ridicule et folklorique, à la limite, immature, BEYALA s’essaye en politique ! Ses colères ont tout des coups de sang des filles de la cité perdue. Son message est clair, eh bien, elle a compris qu’elle est révolue, l’époque où, la choyée Calixthe BEYALA, bras dessous, bras dessus, cheminait avec nombre de pontes du pouvoir de Paul BIYA. Elle a compris que toutes les portes ne lui sont plus ouvertes... Alors, elle pourfend, sabote, vilipende, aboie et met de l’opprobre sur le régime de Yaoundé ! Oui, elles sont loin, si loin, ces belles soirées, à l’instar de la grande nuit organisée par la SOPECAM à Douala, pour la présentation à l’opinion nationale et internationale, d’un nouvel organe de presse, pour faire simple, la version en langue anglaise de Cameroon tribune...

Invitée spéciale, Calixthe BEYALA était luminescente, au milieu des nombreux convives, notamment ceux de l’ordre gouvernant. Comme un poisson dans l’eau, elle embrassait, devisait, échangeait des gentillesses avec des pontes du pouvoir, le tout, dans une belle complicité...’’ In fine, tout en évitant de dévoiler tout le nouveau roman, réalité - fiction de Calixthe BEYALA, je voudrais m’arrêter-là, en précisant tout de même, que notre romancière entre ainsi en politique, avec une psychologie particulière.

Elle y mêle visiblement, fiction et réalité, et se perd dans des élucubrations indignes de son vécu intellectuel... C’est dire que le roman ‘’les délires de BEYALA, où les tourments d’une opposante sur le tard’’, est finalement une réalité-fiction, dans laquelle, Calixthe BEYALA, la romancière controversée, fait ses premiers pas en politique, en s’installant sur les réseaux sociaux, pour y fructifier l’anathème et la haine contre le pouvoir BIYA ! Et, ce n’est nullement un fait de hasard, si le roman, ‘’les délires de BEYALA...’’, traite de ‘’l’alternance de gré à gré au Cameroun’’ dans son post-scriptum ! A la lecture des premières lignes de ce mot de fin, le lecteur lambda, n’a qu’une fine interrogation - exclamation : de quoi parlez-vous BEYALA ? Puissiez-vous la boucler !