Le journal La Nouvelle renseigne dans sa parution numéro 689 que les deux leaders de la chaîne de télévision Vision 4 Jean-Pierre Amougou Belinga et Bruno Bidjang sont mal embarqués dans une nouvelle affaire.
Et au vu de la gravité de l’acte du propriétaire également PDG de la boîte Jean-Pierre Amougou Belinga et le présentateur Bruno Bidjang, Vision 4 pourrait recevoir un gros coup qui la plongerait dans une descente aux enfers.
Pour reprendre exactement les lignes de La Nouvelle, « pour ce qui est de Vision 4, pris en la personne de ses représentants légaux, en tant que civilement responsables, d’avoir, les 16 et 17 mai 2022, dans le temps légal des poursuites, sur le compte Facebook de la chaîne Vision 4 Télévision S.A., accessible à Mantes-La-Jolie, tenu des propos diffamants et injurieux sur l’orientation sexuelle à l’encontre de Richard Olivier Mangan, en l’espèce avoir déclaré d’une part, que les familles le soupçonnaient de pratiques homosexuelles et y ont déposé des plaintes pour ces faits et d’autre part qu’il est un homme sexuellement impuissant.
Toujours, note le plaignant, ces faits sont constitutifs respectivement des infractions de : diffamation publique en raison de l’orientation sexuelle par parole et image qui sont prévus réprimés par les articles 32 alinéa 3, 23 alinéa1, 29 alinéa 1 de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse (Code Nantif 26545) ; injures publiques en raison de l’orientation sexuelle par parole et image qui sont prévus et réprimés par les articles 33 alinéa 4, 23 alinéa 1, 29 alinéa 2 de la loi du 29 Loi juillet 1981sur la liberté de la presse (Code Nantif 25691), entrainent sa responsabilité civile conformément à l’article 44 alinéa 2 de la loi du 29 juillet 1881.
Pièces justificatives : La plainte indique que les accusés devraient se présenter personnellement à cette audience, seuls ou assistés d'un avocat. Et s’ils désirent être assistés par un avocat, ils peuvent, soit contacter l'avocat de leur choix, soit demander au bâtonnier de l'Ordre des avocats la désignation d'un avocat commis d'office. Cette demande doit être présentée au bureau de l'Ordre des avocats du Tribunal devant lequel ils auront reçu convocation.
S’ils sont dans l'impossibilité de se présenter à l'audience, ils doivent adresser au président de la Chambre du Tribunal, une lettre pour expliquer les motifs de leur absence, en joignant toutes les pièces justificatives (certificats médicaux...). Si les motifs ne sont pas jugés valables, ils seront jugés en leur absence. Si le Tribunal estime que leur comparution personnelle est néanmoins nécessaire, il renverra l'affaire et les accusés recevront une nouvelle convocation.
Mais la question qui revient à l’esprit de plusieurs observateurs, est celle de savoir pourquoi Richard Olivier Mangan a choisi le Tribunal de Versailles pour y attraire Amougou Belinga et compagnie par devant cette juridiction française ?
Le choix est explicable, puisque au cours de 2 émissions phares de la chaîne Vision 4 dénommée "Tour d’Horizon", qui émet depuis son compte Facebook et qui est très suivie par la communauté camerounaise vivant en France et surtout parce que, Richard Olivier Mangan séjourne régulièrement en France où il a des activités et des partenariats d’affaires.
Il faut rappeler qu’au cours de l’émission "Tour d’Horizon" de la chaine de télévision Vision 4 SA, publiée sur Facebook le 17 mai 2022 et accessible depuis la France, Bruno Bidjang avait tenu les propos suivant dans une vidéo : "Non seulement des gens à qui il a extorqué de l’argent mais également des familles qui le soupçonnent de pratiques homosexuelles".
Donc vous comprenez qu’il a des dizaines de plaintes en ce moment qui sont en souffrance parce qu’il est passé par les gens dont on vous a présenté hier qui le côtoie encore, qui vont dans son appartement dans la nuit pour donc aller faire leurs pratiques. En tout cas, présent ou absent, Jean-Pierre Amougou Belinga risque gros dans cette autre affaire. Surtout que les avocats du plaignant estiment le préjudice moral à hauteur 160 000 euros. La loi est dure, mais c’est la loi ».