C’est un coup de gueule venant d’un citoyen qui en a finalement ras-le-bol de toujours être mal servi par les sociétés Eneo (en charge de la distribution de l’électricité) et Camwater (qui s’occupe de l’eau potable).
Jouir de l'électricité et de l'eau dans son propre pays est devenu un véritable combat de titans. Les habitants de certains quartiers de Douala depuis quelques jours sont plongés dans l'obscurité totale en plus d'avoir les problèmes d'eau.
Eneo et Camwater sont deux entités très strictes quand il faut appliquer les frais de pénalités aux clients qui ne sont pas à jour, on se demande pourquoi c'est aussi difficile pour elles de nous procurer de la plus belle des manières ce dont nous payons pour avoir.
Déjà trois (03) jours sans électricité. Et des coupures d'eau qui règnent en maître sur toute l'étendue de nos quartiers, c'est à peine qu'il est possible de se procurer de ce qu'on dit être « la vie » donc l'eau.
Ces coupures incessantes et persistantes ont des conséquences directes aussi bien dans nos activités que dans celles de nos mères et sœurs qui se battent dans la vente du poisson, du foléré, du yaourt et du djindja : le marché est en pause et les poissons pourrissent.
Déjà que la cherté de la vie ne nous laisse pas, et que se passer des impôts est impossible même en tant que jeune entrepreneur, il faudrait encore qu'on subisse les caprices des entreprises pour lesquelles nous payons les factures. Non ! À un moment c'est de trop quand même.
Honnêtement, nous sommes des clients très mais alors très très insatisfaits par rapport aux services qui leur sont offerts par ces deux entreprises à telle enseigne que s'il fallait leur donner une note, pendant que Camwater a 01/20, Eneo a carrément 00/20.
Le comble dans tout ça c'est que communiquer pour ces entreprises est tellement trop leur demander. Comme d'habitude on subit. C'est nous qui perdons nos appareils à cause des délestages, c'est nous qui ne menons pas à bien nos activités à cause du manque d'énergie mais c'est nous qui sommes contraints de payer des factures à temps malgré tous ces sorts qu'on subit.
C'est devenu un effet de mode, dès que Eneo coupe, quelques secondes plus tard c'est le tour de Camwater. À croire qu'ils n'évaluent pas le degré d'insatisfaction répétitive de leurs clients. À moins qu'ils le savent mais se foutent juste d'eux.
Vous nous donnez l'impression que tout ce qui vous intéresse c'est l'argent et non la satisfaction de votre clientèle. Sinon, comment justifier le fait que malgré toutes ces plaintes, rien n'est encore fait ? Les mêmes choses se répètent encore et encore.
Déjà trois (03) jours sans courant et des caprices bizarres d'eau qui suintent à peine dans nos robinets. Ce ras-le-bol n’est ni le premier et ne sera certainement pas le dernier des plaintes de vos clients.
Vivement que les autorités en charge de ce secteur d'activité fassent véritablement quelque chose. Quand c'est trop c'est laid. Nous voudrions aussi être comme ces pays-là qui célèbrent leurs 50 ans sans coupures d'électricité. Et nous sommes persuadés que ce n'est pas le faire qui vous dépassent. Faites quelque chose pour le bas peuple.
C'est bien une revendication que doit prendre en compte le ministre de l'Eau et de l'Énergie Gaston Eloundou Essomba, en poste depuis le 02 mars 2018 et qui supervise les deux sociétés susmentionnées.
Beaucoup de personnes demandent sa démission immédiate depuis un moment maintenant à cause de la mauvaise gestion du secteur. Paul Biya va-t-il les écouter ? Le pouvoir appartient au peuple. Si Gaston ne démissionne pas, on peut être sûr qu'il y a de fortes chances qu'il ne soit pas reconduit dans le nouveau gouvernement.