L'Institut International pour la Démocratie et l'Assistance Électorale (Idea) souligne que le Cameroun fait face à des défis majeurs dans le renforcement de sa démocratie. La faible participation électorale est un motif de préoccupation majeur, illustrant une tendance à la baisse au fil des années. Cette diminution de l'engagement citoyen lors des scrutins, qu'il s'agisse des législatives ou présidentielles, suggère un désintérêt croissant de la population pour le processus démocratique.
Les notes attribuées par l'Idea à la représentation politique et aux droits indiquent également des lacunes significatives. Avec des évaluations de 0,34 sur 1 dans ces domaines, le Cameroun est à la traîne par rapport aux normes démocratiques internationales. Ces chiffres reflètent des préoccupations quant à la représentativité des institutions politiques et à la protection des droits fondamentaux des citoyens.
En revanche, l'état des droits semble être le point relativement fort, obtenant une note de 0,53 sur 1. Cependant, même dans ce domaine, des améliorations sont nécessaires pour répondre aux normes démocratiques internationales.
Comparé au Gabon, qui avant le coup d'État militaire récent affichait des notes variables entre faibles et élevées, le Cameroun est confronté à des enjeux sérieux pour renforcer sa démocratie. Les recommandations de l'Idea pourraient servir de base pour des réformes visant à améliorer la participation citoyenne, la représentation politique et la protection des droits au Cameroun.