François Gael Mbala, journaliste chevronné en service au quotidien L'ECONOMIE, crie à l'injustice et à la bureaucratie qui l'ont laissé sans carte nationale d'identité (CNI) pendant plus de quatre longues années. Son témoignage révèle les difficultés auxquelles de nombreux Camerounais sont confrontés lorsqu'ils essaient de renouveler leur CNI, une situation qui a un impact significatif sur leur vie quotidienne. C'est un témoignage douloureux relayé par le confrère Médiatude.

Le calvaire de François Gael Mbala a commencé il y a quatre ans, lorsqu'il a entrepris de renouveler sa CNI pour continuer à mener ses activités bancaires de manière normale. Il a rencontré des obstacles insurmontables lors de ses deux tentatives pour obtenir ce document essentiel. Sans CNI, il s'est retrouvé dans une situation financière difficile, incapable de retirer de l'argent à la banque, sa carte bancaire ayant expiré et nécessitant la présentation de la CNI pour être renouvelée.

De plus, voyager à l'intérieur du pays est devenu un défi coûteux, car l'absence de CNI entraîne des frais supplémentaires. François Gael Mbala a également raconté une expérience frustrante au bureau de l'état civil à Mendong, où il avait obtenu un récépissé en 2021. La fonctionnaire lui a expliqué que le récépissé était illisible, l'obligeant ainsi à obtenir un nouveau récépissé, soit le troisième en cinq ans.

Le cas de François Gael Mbala met en évidence les problèmes liés à la bureaucratie et à l'inefficacité administrative qui entravent la vie quotidienne des citoyens camerounais. La difficulté d'obtenir une CNI fonctionnelle a des conséquences graves sur la vie quotidienne des individus, en particulier sur leurs activités financières et de déplacement.

Son cri de détresse soulève également des questions sur la nécessité d'améliorer les processus de délivrance de la CNI au Cameroun. Il met en lumière l'importance d'une réforme pour rendre les services administratifs plus efficaces et accessibles à tous les citoyens.

Le témoignage de François Gael Mbala rappelle à tous que derrière chaque statistique se trouvent des histoires humaines réelles, et que les dysfonctionnements bureaucratiques ont un impact direct sur la vie des gens.