Amougou Belinga est un self made man dont la success-story ne lui vaut pas que des amis, même chez ses frères. Révélations fracassantes.
Un lanceur d’alerte exilé aux Etats-Unis, vient de jeter un pavé dans la marre. Contrairement aux apparences, les démêlées du président du Consortium l’Anecdote avec le fisc remontent à bien loin. Les rancœurs vivaces issues de la publication il y a quelques années du top 50 des homosexuels, ont refait surface.
Ce directeur de publication avait eu le courage suicidaire de s’en prendre à des personnalités de tous bords en publiant leurs épanchements sexuels contre-nature artistes bien connus, sportifs de haut niveau, hauts gradés, personnalités politiques, hommes d’affaires, chacun en a pris pour son grade.
Un frère Béti qui a la rancune tenace voue aujourd’hui à Amougou Belinga, une haine sans limite du fait de cette publication ayant porté atteinte à son honorabilité. Simples balivernes ? Toujours est-il que le secrétaire général de la présidence de la République a longtemps été présenté comme le principal bureau de l’homme d’affaires Ekang.
De sources concordantes, le ministre chargé de missions à la présidence de la République, le bien nômmé Philippe Mbarga Mboa, tirerait les marrons du feu dans la campagne de démolition d’Amougou Belinga savamment orchestrée depuis un certain temps. Ce proche du ministre d’Etat Sgpr, n’a pas oublié tout le déshonneur provoqué par la publication de ce fameux top 50 qui a eu l’effet d’une bombe dans la société camerounaise.
Présenté à tort ou à raison comme le protégé du Minfi et du Garde des Sceaux actuels, Amougou Belinga est une des victimes collatérales des batailles successorales qui font fureur au Cameroun. Le clan Ngoh Ngoh active sur les leviers du pouvoir de nomination, de mainmise sur les dossiers sécuritaires et de renseignement les prérogatives de discriminer les affaires à porter à la haute attention du Chef de l’Etat pour s’arroger tous les droits. Il faut prendre une longueur d’avance dans la course à la succession, quitte à broyer tout sur son passage.
Amougou Belinga a la réputation d’être un homme très fidèle en amitié. Il n’est pas de ces patrons de presse qui s’engraissent à tous les râteliers. Il ne cire pas les pompes, fier comme un Béti pur-sang à tous ces roitelets qui se voient déjà calife à la place du calife.
Qu’un frère Béti soit utilisé dans cette campagne de diabolisation du promoteur du groupe l’Anecdote, n’est pas une surprise. Exaspéré par tous ces coups bas, Amougou Belinga s’était laissé aller il y a peu, dans une sortie malheureuse où if présentait ses frères Béti comme des jaloux, paresseux, aigris…
Il avait regretté cette sortie pourtant bien compréhensible au regard de tous les coups et les injustices qu’il subit parfois au sein de son cercle culturel et affectif Véritable épreuve de nerfs !
Ces nouvelles révélations fracassantes, jettent une lumière crue sur la violence politique et l’instrumentalisation des hiérarques de la République par un vice-dieu à qui on doit allégeance et soumission. Tous ceux qui rament à contre-courant sont fichés et mis dans le viseur pour crime de lèse-majesté.
Le Pr Messanga Nyamding, aujourd’hui diminué par un handicap visuel, en a fait les frais avec une rare violence. Amougou Belinga pourra-t-il se sortir des fourches caudines d’un gourou cynique et obnubilé par le pouvoir ? Les prochains jours risquent d’être encore plus violents.