C’est dans une tribune relayée par Boris Bertolt, un élément du GSO affirme que l’unité est désormais plus orientée vers la sécurité des hautes personnalités plutôt que celle des populations
« Je suis un élément du groupement special d'opérations G.S.O. si vous voyez l'encre couler tous ces temps c est pas anodin nous sommes débordés nous appelons à l'aide à son Excellence Monsieur le Président de la République chef suprême des forces de police passant par le chef de corps de la sûreté nationale nous sommes pris en otage pour servir les besoins personnels du COM/CIP le commissaire NGUEYEP yannick.
Ce dernier étant nommé commandant de la compagnie d'intervention et de protection utilise les hommes à ses besoins personnels il dit qu'il a le devoir de protéger les hautes personnalités ce qui n'est pas faux mais seulement il faut que les camerounais sachent que c’est uniquement ce que nous faisons au GSO dans 50 patrouilles par moment 47 sont pour garder les maisons des hauts placés oubliant ainsi le reste de la population raisons pour laquelle les patrouilles motorisées qui ont pour but de sillonner plusieurs secteurs n'existent plus chez nous.
La criminalité bat son plein même près de notre base mvan dernièrement une fille a été assassiné près de notre base aux agences car nous ne faisons plus notre travail or nous sommes chargés de la lutte contre le grand banditisme et la grande criminalité car au lieu d'essayer de protéger tous les Camerounais nous nous retrouvons dans les maisons de ses amis la nuit lors de leur sommeil lui donnant ainsi de l'argent.
Un quartier comme Odza seul a environ 5 à 6 patrouilles coet city, eloum ndem bastos et bien d'autres oui le GSO est devenu une unité de gardiennage une unité d'élite qui se trouve à sécuriser les anniversaires des enfants,les mariages , les veillées et autres festivités de ses amis hauts placés d'où nous nous retrouvons aujourd'hui pratiquement à 2ans7 mois en faisant 48h de service pour 24h de repos.
C’est justement parce que ces postes lucratifs sont pléthoriques que nous n'avons pas de repos et ceci c'est accentué depuis qu'il a été nommé il y'a pratiquement plus de 2ans déjà nous cumulons les doublages mélangés aux alertes ce qui nous mène parfois à faire 5 à 6jrs au travail avant d'avoir un jour de repos il est vrai que nous avons juré servir mais le traitement est inhumain cela nous créé des problèmes dans nos vies de couples tous les jours beaucoup de nos collègues perdent leurs femmes nous n'avons pas de repos beaucoup sont malades pour les fonctionnaires du GSO sont à l'hôpital de l'ecole de police presque tous les jours nous sommes perdus nous avons parfois l'impression que le commandant de l'unité lui meme est tout le temps surpris de beaucoup de choses.
Nous réclamons un peu de temps pour être avec nos familles car même quand nous rentrons du NOSO après plusieurs mois éloignés de nos familles nous avons que 3jrs avant de reprendre le service certains trouvent mieux d'aller au noso pour souffler un peu bien qu'étant loin de leurs familles d'autres sont Obligés de chercher les exemptions pour pouvoir se reposer un peu on peut prendre service lundi on double mardi mercredi s'il y'a alerte on reste pour encore être de permanence jeudi et doubler vendredi pour enfin rentrer samedi et revenir dimanche c est pas évident pour nous nous vous supplions accordez nous un peu de repos notre unité est devenue une unité des malades tellement le travail est inhumain.».