Actualités of Wednesday, 6 April 2022

Source: www.camerounweb.com

Détournement de fonds à la SONOCA, les artistes crient au scandale

Les artistes camerounais venus de divers horizons crient au scandale Les artistes camerounais venus de divers horizons crient au scandale

Les artistes camerounais venus de divers horizons crient au scandale suites au détournement des fonds de leurs différents comptes.

Convoqués par le conseil de surveillance, les artistes camerounais venus d’horizons divers crient au scandale. Et pour cause, le détournement de fonds de leurs différents comptes.

Jean Pierre Essome, Artiste musicien répondant au micro de Canal 2 International affirme : « Il se passe que notre société est mal gérée. Il y a du vol comme le président du comité de surveillance vous l’a dit. Il a invité tous les artistes y compris ma personne et nous a brossé la situation. Et il nous dit qu’il vaut mieux prendre des mesures conservatoires pour arrêter l’hémorragie, parce que pendant toute une année, M. Adebazo et toute son équipe n’ont reversé que 5 millions de francs dans nos comptes. Volant systématiquement tout ce qu’ils pouvaient toucher».

Les artistes disent avoir effectuer des contrôles à deux reprises au mois de juillet ce qui leur auraient permis de constater des malversations. Aujourd’hui, ils réclament leurs documents comptables ou rien.

Achille Mbanga, président du comité de surveillance s’exprime en ces termes : «C’est au premier contrôle que j’ai effectuer que j’ai constaté un détournement de 55 millions et je dis bien entre le mois de juin et le mois d’août. Ca fait 55 millions de francs mais depuis le mois de août jusqu'à nos jours, je n’ai plus eu accès aux pièces »

A la société camerounaise de l’art musicale, le bras de fer continue avec les artistes qui selon le conseil d’administration ont été manipulés et montés pour déstabiliser la musique.

« Vous voyez les artistes sont arrivés parce que Sam Mbelélé les a envoyés. Il a payé les artistes de Douala, de Banfoussam et même des non artistes pour venir créer le désordre. Comme toujours depuis trente ans, les mêmes bandits du droit d’auteurs manipulent les artistes pour venir faire le désordre»n s’indigne DJ Bilik, membre de la SONACAM.

Ces artistes se battent pour obtenir gain de cause en espérant que tout rentre dans l’ordre. Les forces de l’ordre veillent pour éviter tout débordement.