Actualités of Thursday, 18 May 2023

Source: www.camerounweb.com

Détournement de fonds : un puissant Maire au cœur des intrigues

Pierre George Akamba Assembe Pierre George Akamba Assembe

Dans une nouvelle publication, le lanceur d’alerte Boris Bertolt, traite de l'implication présumée du maire d'Akonolinga, Pierre George Akamba Assembe, dans le détournement de millions de francs CFA à la Mutuelle financière de Développement (MUFID). Cependant, des vérifications effectuées indiquent que le maire n'est en aucun cas lié aux faits qui lui sont reprochés. Il n'a pas de compte dans cette microfinance, n'a jamais effectué de transactions financières avec elle et n'est pas président du conseil d'administration de la MUFID.

Avant le décès du directeur général de la MUFID, des problèmes étaient déjà signalés au sein de la microfinance. Les souscripteurs se plaignaient de ne pas pouvoir récupérer leur argent. Suite à une demande d'explication du conseil d'administration, une enquête a révélé que le directeur général et ses proches avaient créé une banque dans la banque, détournant ainsi une somme avoisinant les 138 millions de francs CFA.

Il est également mentionné que la famille du défunt a demandé une autopsie, mais les résultats tardent à être publiés. Il est précisé que des substances toxiques ont été découvertes dans la maison du directeur de la MUFID, suggérant qu'il était en proie à une dépression due aux pressions exercées par les membres de la mutuelle.

En résumé, le maire d'Akonolinga nie toute implication dans le détournement de fonds à la MUFID, et l'enquête en cours met en lumière les actions du défunt directeur général et de ses proches.


« En effet, le 10 mai 2023, Armel Ondoua Engoulou, Directeur général de la Mutuelle financière de Développement (MUFID) du Nyong et Mfoumou est décédé à l’hôpital d’Akonolinga où il était pris en charge par le personnel de cette formation sanitaire, en présence des membres de sa famille.Depuis la survenue de cette disparition tragique,
Pierre Akamba, maire d’Akonolinga est cité comme étant impliqué dans l’évasion des fonds des épargnants logés dans les caisses de cet établissement de microfinance.
Des vérifications effectuées par nos soins, indiquent que le magistrat municipal n’est associé, ni de près ni de loin aux faits qui lui sont reprochés. Le maire n'a pas de compte dans cette microfinance, il n'a jamais fait une quelconque transaction financière dans cette microfinance, il n'est non plus PCA de la MUFID comme le prétendent ses détracteurs.En effet, avant la mort du Directeur général de la MUFID, la microfinance avait déjà les problèmes. Des informations collectées auprès des souscripteurs font état de ce qu’aucun d’eux ne pouvait plus avoir son argent », indique le laceur d’alerte


« Une situation de tension qui a valu une demande d'explication du Conseil d'administration au défunt DG. Une descente sur le terrain avait donc été programmée pour voir clair, car le Dg disait que le coffre-fort est en panne et qu'à l'intérieur se trouvait 26 millions de FCFA. Sauf le lendemain de son décès, ce coffre-fort a été ouvert à l'intérieur 0 FCFA.Une enquête est directement ouverte et le constat est clair : monsieur le DG et ses proches ont créé une banque dans la banque. Les listings et les données obtenues par l'Antic ont permis à la police de mettre mains sur plusieurs personnes débitrices donc le chiffre avoisine les 138.000.000 FCFA.
Il est néanmoins à noter que des sources proches de l’enquête, il en ressort que la famille du défunt a sollicité une autopsie au niveau du centre hospitalier. Le Directeur de l'hôpital d'Akonolinga, avait à cet effet sollicité l'intervention du médecin légaliste de l'hôpital central de Yaoundé. A ce jour, la population reste en attente de ces résultats de l’autopsie qui commence à trop tarde. Précisons que lors de l’enquête préliminaire au domicile du défunt, il a été découvert un verre contenant des substances phytosanitaires. Des substances toxiques qu’aurait consommées le Directeur de la MUFID, qui visiblement était en pleine phase de dépression suite aux multiples pressions des mutualistes », précise Boris Bertolt dans sa publication.