• Appel aux autorités
• Une femme en détresse
• Elle raconte son histoire aux autorités
C’est une histoire curieuse et triste que la victime elle-même a pris le soin de raconter sur les réseaux sociaux. Dans une vidéo dans laquelle elle est apparue visage découvert, la femme a exposé son malheur aux autorités et alerté toutes les personnes pour qu’une enquête soit faite si elle venait à trouver la mort.
« Moi, c’est madame Balegue. Je suis victime de vandale. J’ai pris ma retraite, je suis au village. J’ai mis les bananiers dans mon champ. Alors, les vandales viennent, ils coupent le bananier, ils déterrent la souche, ils replantent le tronc pour me faire croire que le bananier est mort. Et c’est un peu partout dans le champ. Voilà ce qu’ils font », commence-t-elle.
« Quand tu arrives, tu te dis que le bananier n’a pas pu vivre. Il est mort. Et quand on enlève, c’est coupé. Ils coupent et remettent en terre. Alors j’ai une inquiétude. Si quelqu’un est capable de couper le bananier, ça veut dire qu’il couper l’être humain », craint la femme à la retraite, convertie dans les activités champêtres.
Elle ajoute qu’elle est « dans la peur, l’insécurité. C’est pour cela que je fais cette vidéo pour la montrer à qui de droit pour sévir en cas de besoin. S’il m’arrive quoique ce soit, une enquête devra être ouverte parce que j’ai déjà peur de ma vie ».
Parce que, estime-t-elle, « si quelqu’un peut entrer dans mon champ et faire ceci, ça veut dire qu’il est capable de me couper moi-même. Alors là, il faut bien que les autorités le sachent et la famille le sait déjà. J’en ai terminé ».
Voilà qui devra ralentir tant soi peu les ardeurs destructives des personnes qui viennent semer du désordre dans le champ de la victime. Nul doute qu’une surveillance particulière sera dorénavant de mise dans le secteur pour mettre la main sur les fauteurs de trouble.