Actualités of Friday, 26 January 2018

Source: https://www.camnews24.com/

Défense des droits féminins au Cameroun: l'illusion continue

Les femmes défenseures dans la lutte contre le terrorisme sont victimes de violences Les femmes défenseures dans la lutte contre le terrorisme sont victimes de violences

Les femmes défenseures dans la lutte contre le terrorisme sont victimes de violences morales et physiques. C’est ce qui ressort du colloque en cours à Douala, organisé par le réseau de défenseurs des droits humains en Afrique centrale REDHAC.

En effet, la situation de la femme se mêlant de la lutte contre le terrorisme se complique d’avantage. Si elle n’est pas violentée, c’est les membres de sa famille qui seront malmenées ou assassinés dans des conflits souvent farfelus.

Pour la Présidente du conseil d’administration du RHEDAC Pour Me Alice NKOM « Les lois que nous avons au Cameroun ne sont pas des lois qui protègent ce sont des lois à tête chercheuse. La loi sur le viol, adultère etc. Même le nouveau code pénal n’est pas correct. Les femmes homosexuelles par exemple, on leur met du piment dans le sexe. Ce n’est pas normal. On nomme les femmes ministres ou à certains postes et nul ne leur offre les moyens adéquat pour leur mission. On ne se sent pas protégé par ceux qui ont les moyens et la charge de nous protéger. Donc il faut qu’on le leur rappelle »

Et pourtant des instruments juridiques nationaux, régionaux et internationaux existent et imposent aux états la protection et la promotion des droits humains et les libertés fondamentales universellement reconnus. Le résultat obtenu est souvent très loin des attentes du peuple qui finit par perdre entière confiance aux gouvernements, et l’on craint bien que ce ne soit le cas du Cameroun. Et Me Alice NKOM de rappeler que « Le REDHAC est là pour aider le gouvernement à respecter ses engagements internationaux, la déclaration des droits e l’homme et tous les textes subséquents. Le TCS par exemple juge des civils, or le Cameroun a pris la résolution devant la communauté internationale de ne jamais trainer un civil devant ce tribunal. Ce qu’on doit dire est que le gouvernement doit provoquer une prise de confiance totale entre lui et le peuple. »

Le REDHAC affirme qu’au Cameroun les femmes défenseures des droits de l’homme évoluent dans un contexte de restriction des libertés qui leur est imposée comme Chappe de plomb malgré les textes qui existent ; pour donner l’illusion d’une démocratie et d’un état de droit. Raison pour laquelle des initiatives de redressements sont entreprises notamment avec le consul des U.S.A