La maladie dont l’épicentre, a indiqué le ministère de la Santé publique, est la partie septentrionale du pays, notamment les régions du Nord et de l’Extrême-Nord étend progressivement ses tentacules dans d’autres régions, en l’occurrence, l’Adamaoua, le Centre et le Littoral placées sous surveillance épidémiologique.

Selon les mêmes statistiques, le pays compte déjà 507 cas confirmés, dont 422 cas et 33 morts recensés dans la seule région du Nord, qui est de loin la partie du pays la plus touchée par cette épidémie.

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Depuis le mois de mai 2018, l’épidémie de choléra qui est officiellement déclarée dans quatre régions du Cameroun, le Centre, l’Extrême-Nord, le Littoral et le Nord, a causé de nombreuses victimes.

A en croire les autorités sanitaires, la partie septentrionale du Cameroun est souvent touchée par les épidémies de choléra du fait notamment des difficultés à accéder à l’eau potable, des habitudes communautaires permettant la propagation de la maladie, sans oublier la proximité avec le Nigeria et le Tchad pays voisins souvent touchés par des épidémies de choléra.