Le sélectionneur de l’équipe nationale, Marc Brys, a plusieurs options qui s’offrent à lui en cas de départ du Cameroun, l’équipe qu’il a rejoint il y a plusieurs mois. Son arrivée coïncide avec le début d’une kyrielle de problèmes qui rendent toxique l’environnement de travail dans lequel évoluent le Belge et ses collaborateurs. C’est une situation à laquelle n’est pas habitué le concerné et qui l’amène à réfléchir par rapport à la possibilité de claquer la porte.
Sur le terrain, Marc Brys et ses poulains rassurent. Ils ont déjà donné plusieurs raisons aux supporters de leur faire confiance. Par exemple, l’équipe du Cameroun est deuxième dans le groupe qu’il se trouve pour les Éliminatoires du Mondial Canada-USA-Mexique 2026. Le Cap-Vert domine le classement avec 13 points contre 12 pour le pays de Roger Milla.
Pour rappel du format, le premier de chaque groupe sera directement qualifié pour la Coupe du monde. Les quatre meilleures deuxièmes nations s’affronteront lors d’un second tour qui se jouera en demi-finales plus finale et le vainqueur accèdera ensuite au tournoi de barrage de la FIFA.
Mais Marc Brys se voit-il rester sur le banc jusqu’au dénouement dans les différents groupes, c’est une question qu’on peut se poser, surtout que son travail est apprécié par de nombreuses fédérations qui aimeraient le signer et l’extirper du pétrin au Cameroun, un pays dans lequel sa propre fédération le combat farouchement. Un nombre incalculable de fois déjà, il a eu des démêlés avec Samuel Eto’o, président de la Fédération camerounaise de football.
En l’état, la Fédération des Émirats arabes unis a commencé par faire des yeux doux à Marc Brys. L’instance a fait du Belge sa priorité pour remplacer le sélectionneur de leur équipe nationale. Le Portugais Paulo Bento a été en effet démis de ses fonctions en début de semaine.
Selon notre enquête, l’offre financière proposée à Marc Brys serait conséquente. C’est sans oublier l’environnement de travail qui est bien plus serein de ce côté-là. Autant de facteurs qui peuvent peser dans la balance et amener Marc Brys à déposer sa démission sur le bureau de Samuel Eto’o ou du ministre des Sports Narcisse Mouelle Kombi dans les prochains jours, voire semaines.
Ce serait un grand coup derrière la tête des joueurs qui ont l’air d’apprécier le technicien belge pour qui ils se sont mouillés la dernière fois en faisant un communiqué pour inviter toutes les parties à faire la paix et à lutter pour une même cause : redonner au football camerounais ses lettres de noblesse.