Dans une analyse approfondie qui bouscule les paradigmes politiques traditionnels, le Dr. Mboungueng Magne, figure de proue du courant monarchiste camerounais, développe une thèse audacieuse : le Cameroun fonctionnerait, dans les faits, comme une monarchie constitutionnelle et non comme une république. Remettant en question les stratégies d'opposition basées sur une éventuelle alternance, il propose une refonte du système politique calquée sur le modèle britannique, où Paul Biya occuperait un rôle similaire à celui d'un monarque constitutionnel, arbitre impartial des institutions.
Tous les politiciens qui construisent leur stratégie d’accès au pouvoir autour de la non candidature de Paul Biya aux prochaines élections font fausse route.
Paul Biya demeurera au pouvoir jusqu’à ce que l’Ancêtre des ancêtres l’affecte dans le monde des ancêtres. Et pour cause, Paul Biya est le roi de la monarchie constitutionnelle camerounaise :
– Il a été choisi par le premier monarque camerounais, Ahmadou Ahidjo comme son successeur constitutionnel.
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par Taboola
– Il a été adoubé par les faiseurs de rois de la communauté internationale.
– Il a été béni par les ancêtres, d’où sa longévité.
– Il a été intronisé comme Nnom Ngui par tous les rois et chefs traditionnels camerounais.
– Il a été plébiscité par le peuple camerounais comme président à vie.
Que le terme « république du Cameroun » ne vous induise pas en erreur. Il faut distinguer la lettre de cette expression, de son esprit et de sa pratique. Dans l’esprit et la pratique africaine, république est synonyme non pas de monarchie absolue, mais de monarchie constitutionnelle où monarchie républicaine. Il ne pouvait en être autrement car Dieu avait inscrit le régime monarchique dans les gènes des africains.
Chaque africain est un monarque partout où il est chef : chef de famille, chef de bureau, chef de service, chef du quartier, chef du village, chef d’unité administrative, chef du département ministériel, chef d’État, etc. Les Africains adorent la chefferie, d’où la survivance des chefferies traditionnelles malgré la colonisation. Car la tradition africaine est monarchiste ; les racines des africains sont plongées dans le royaume des ancêtres où trône Dieu, l’Ancêtre des ancêtres. Dieu avait voulu que son peuple vive dans un royaume. Son peuple spirituel constitué des esprits sans corps vit dans le royaume des ancêtres. Son peuple physique constitué des esprits dans des corps vit en groupes séparés appelés royaumes par Dieu et ses serviteurs et républiques par les divinités secondaires rebelles et leurs adeptes.
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Que les camerounais le veuillent ou pas, le Cameroun est un royaume. Après Paul Biya, il y’aura un autre monarque qui succédera à Paul Biya que ce soit par désignation ou par élections ; ne dit-on pas que la voix du peuple c’est la voix de Dieu ?
En conséquence, cessons de lutter contre le monarque dans le but de le renverser, ce qui constituerait un grave sacrilège qui amasserait moult malédictions sur le Cameroun et les camerounais. Intégrons plutôt la monarchie dans nos habitudes et battons nous pour son amélioration continue.
Je propose que le Cameroun abandonne la monarchie présidentielle coutumière pour adopter la monarchie parlementaire écrite avec comme modèle le royaume uni de Grande Bretagne; que Paul Biya occupe son poste de roi; qu’il soit au-dessus des partis politiques et des institutions, à l’effet de jouer son rôle d’arbitre impartial; qu’il désigne formellement son successeur comme le fit son prédécesseur; qu’il organise des élections impartiales, justes et transparentes et qu’il nomme comme premier ministre le leader du parti majoritaire au parlement; qu’il règne et que le premier ministre gouverne; que théoriquement il ait tous les pouvoirs ; mais que pratiquement et effectivement, le pouvoir exécutif soit dévolu au gouvernement, le pouvoir législatif au parlement, le pouvoir judiciaire aux cours et tribunaux.